"Oui ou non la Russie de Poutine a-t-elle une idéologie qui vise à envahir ses voisins et y changer le régime politique et/ou religieux, comme l'URSS l'eut, comme bien des pays musulmans l'ont ?"
On serait bien en peine de trouver des déclarations russes antérieures au conflit en cours par lesquelles la Russie se declarât être le pire ennemi de l'Europe.
Et si nous la voyons ainsi aujourd'hui, c'est faire fi des pays du Golfe et de leur idéologie qui, elle ! se déclare bel et bien comme notre pire ennemi.
On peut aussi parler de danger plutôt que d'ennemi : le continent africain qui déverse sa natalité sur l'Europe n'est-elle pas un danger tout aussi considérable ? Je le crois.
La Russie mène-t-elle une guerre pour un besoin d'espace vital ? Je ne le crois pas du tout. Ils mènent des guerres pour remettre sous leur coupe des territoires qui l'étaient il y a peu de temps, du temps de la Russie Tsariste, ET car ces territoires sont russophones et russophiles (Crimée, Donbass). On serait bien en peine de démontrer que ceux-ci soient russophobes.
Ma question subsidiaire n'est pas si négligeable, je crois. Ne devons-nous pas nous demander si nous agissons avec prudence dans nos investissements en Chine ? Mettre notre économie sous leur dépendance sur certains produits et matières me semble être un très grand danger.
La Chine et sa conquête de toutes les Paracel et les îles Spratley.
La Chine et Taïwan .
La Chine et les Ouïghours
La Chine et son régime totalitaire
La Chine et sa surveillance et contrôle des individus
La Chine et son président à vie !
Je ne réponds pas ici à quelques propos ad-hominem. En tenir de tels est un peu dommage. Ce sont des jugements et non pas des sources de réflexion
Des chiffres sur le réchauffement climatique
Le modèle du GIEC estime une sensibilité de 3 de la température au CO2 - Càd que si la masse totale de CO2 doublait la température moyenne terrestre s'accroîtrait de 3°. En fourchette basse la sensibilité est de 1,5.
Pour atteindre ces 3° d'accroissement, au rythme actuel des émissions il faudra attendre 200 ans - 400 selon la fourchette basse.
La terre a-t-elle déjà connu des variations de +/- 3° ? Une éruption comme celle du Pinatubo (1991) diminua la température de 1,2°. Celle du Samalas (la plus forte éruption volcanique depuis 10000 ans) au milieu du XIIIème siècle créa le petit âge glaciaire de la moitié du 2ème millénaire. Son effet ne s'éteignit qu'au milieu du XIXème siècle. Elle fut d'un effet bien supérieur à ces fameux 3° puisque la Seine gelait à Paris, durant qu'avant cette éruption on trouve des traces de vigne au Groenland.
Revenons aux émissions de CO2 : la part des émissions européennes est de 0,05% des émissions totales, celle de la France de 0,005% grâce à l'énergie nucléaire. Si la France seule diminue de dioxyde de carbone qu'elle émet la température moyenne du globe varierait de 0,001°, et si l'Europe entière faisait de même elle baisserait de 0,02°. Rappelons que les deux plus gros émetteurs, la Chine et l'Inde ont refusées de s'engager sur la voie du dernier rapport du GIEC : diminuer de 50% les émissions d'ici 2050.
Cqfd : Oui, le globe subit des variations de température mais, non, nous ne pouvons avoir une influence réelle sur celles-ci.
Nota : on dit surnuméraire le CO2 qui n'est absorbé par la végétation.
Écologie chrétienne : soin des hommes et des âmes ou de la planète ?
« Depuis 2019, la Conférence des évêques de France (CEF) a souhaité travailler sur la compréhension et la réception de l’encyclique Laudato si’ dans l’Église de France. Ce cycle de travail […] aura été marqué par le […] diagnostic toujours plus précis et lourd du dernier rapport du GIEC, qui invite à changer maintenant », nous dit La Vie qui publie une tribune du Centre Sèvres.
Ainsi, malgré les difficultés rencontrées par l’Eglise en France, il semble prioritaire à cet organisme jésuite d’étudier le climat. Vacuité de l’enseignement du catéchisme, crise des vocations, suicides, développement de l’Islam, rien de cela ne les intéresse-t-il ? Dans un « changeons maintenant » qui rappelle le slogan du mouvement situationniste de mai 68, on nous invite à une « conversion écologique ».
Si ce qu’il faut croire était autrefois issu de la Bible, notamment des textes des Apôtres, sommes-nous devant l’évangile, du GIEC ? D’un Credo l’autre… Nous voici sommés de gober (au sens ingurgiter) les 4000 pages du dernier rapport, de nous imprégner des 14000 références qu’il contient et peut-être de lire les 78000 commentaires dont il fit l’objet. Devons-nous aussi gober avec une parfaite révérence religieuse de l’esprit les vérités de ce rapport ? Ce serait contraire à tout l’héritage d’esprit critique et d’examen que la France transmet depuis Descartes. Pouvons-nous conserver une prudente réserve face à la nouvelle doxa des temps présents ? Si nous, catholiques, faisons nôtre la parole du Christ : Je suis la voie, la vérité et la vie, ces dires d’hommes faillibles comme les autres, sinon même pas experts, nous laissent dubitatifs. Faut-il rappeler par exemple que la véritable appellation du GIEC est IPCC (Intergovernmental PANEL on Climate Change) – Cf. C.Gérondeau p.91 in La religion écologiste 2. Mais en France : On sait ! On sait mieux que quiconque. Ainsi Panel devint Expert au lieu de groupe ou échantillon. Et la marmotte mit le chocolat dans le papier d’alu.
Astérix nous avait bien dit que le ciel menace de nous tomber sur la tête, mais il n’avait prévu que les druides du XXIème siècle dussent se soumettre à une idéologie dont les sources n’appartiennent à la collection du même nom mais à un monde irreligieux, intégralement païen et laïc.
Qu’importent les contradictions apportées au GIEC, qu’importent erreurs et omissions (celle du réchauffement durant le Moyen-Âge et de la période semi glaciaire du XVII ème siècle). Qu’importe une certaine ignorance (faute de mesures anciennes). Qu’importe que tout cela fasse davantage partie des Sciences-Nat’ et ne soit enseigné dans les cours de catéchisme, qu’importe que le domaine soit profane… Le Centre Sèvres nous dit de croire ! Qu’il permette aux fidèles de demeurer sur leur quant-à-soi…
Occupons-nous plutôt d’une authentique écologie intégrale, celle qui vise à sauver l’homme de la planète, et non l’inverse (Cf. Y Roucaute, agrégé de philosophie ; p.112 in L’Obscurantisme vert). Et que la CEF fulmine quelque anathème contre les signataires de la loi qui autorise l’avortement jusqu’au 9ème mois.
Avant de poser là le laïc credo du GIEC et d’en renouveler le Catéchisme de l’Eglise Catholique, nous eussions goûté que l’on s’occupât des âmes et des difficultés de vivre en chrétien dans une société dont l’évolution nous terrifie, sans nous lancer à corps perdu dans des « trajectoires de décarbonation rapides des communautés et institutions ecclésiales » pour une « conversion écologique » qu’Y. Roucaute décrit comme chimérique (ibid. p.281).
Au fait… Rien avant Vatican II ? Tout par Vatican II ? Le mot écologie n’y figure pas…