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Des chiffres sur le réchauffement climatique



Le stock de CO2 de l'atmosphère est estimé à 3200 Mds de tonnes. Les rejets en surnombre (nota) créés par l'homme sont estimés à 16 Mds de tonnes par an, soit 0,5% de la masse actuelle.

Le modèle du GIEC estime une sensibilité de 3 de la température au CO2 - Càd que si la masse totale de CO2 doublait la température moyenne terrestre s'accroîtrait de 3°. En fourchette basse la sensibilité est de 1,5.

Pour atteindre ces 3° d'accroissement, au rythme actuel des émissions il faudra attendre 200 ans - 400 selon la fourchette basse.

La terre a-t-elle déjà connu des variations de +/- 3° ? Une éruption comme celle du Pinatubo (1991) diminua la température de 1,2°. Celle du Samalas (la plus forte éruption volcanique depuis 10000 ans) au milieu du XIIIème siècle créa le petit âge glaciaire de la moitié du 2ème millénaire. Son effet ne s'éteignit qu'au milieu du XIXème siècle. Elle fut d'un effet bien supérieur à ces fameux 3° puisque la Seine gelait à Paris, durant qu'avant cette éruption on trouve des traces de vigne au Groenland.

Revenons aux émissions de CO2 : la part des émissions européennes est de 0,05% des émissions totales, celle de la France de 0,005% grâce à l'énergie nucléaire. Si la France seule diminue de dioxyde de carbone qu'elle émet la température moyenne du globe varierait de 0,001°, et si l'Europe entière faisait de même elle baisserait de 0,02°. Rappelons que les deux plus gros émetteurs, la Chine et l'Inde ont refusées de s'engager sur la voie du dernier rapport du GIEC : diminuer de 50% les émissions d'ici 2050.

Cqfd : Oui, le globe subit des variations de température mais, non, nous ne pouvons avoir une influence réelle sur celles-ci.

Nota : on dit surnuméraire le CO2 qui n'est absorbé par la végétation.

Envoyé depuis mon appareil Galaxy

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