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Sans bilan, n'attendre aucune base solide pour une prise en main réelle de l'école, de l'hôpital et de l'immigration.

L'action publique ne consiste pas à occuper les médias en réagissant à l'actualité, mais à soigner les maux, et pour cela à en identifier l’origine ; puis à proposer et à mener un plan de réparation qui sache préserver l'avenir. Pour exemple, commencer par enseigner notre langue plutôt qu'en laisser montrer l’usage incompréhensible de l'écriture soi-disant inclusive. Encore faut-il avoir la culture nécessaire, faire fi des âneries et être animé d'une réelle ambition politique qui sache dépasser l'horizon du calendrier électoral. On en est loin : depuis, 40 ans les politiques tentaient de soigner les maux présents de leurs décisions passées, sans se soucier des maux à venir des décisions actuelles. Avec Macron, on n’essaye même plus.

L’histoire des 100 jours de Macron serait risible si elle ne montrait dramatiquement la petitesse de sa dimension politique et culturelle. Tout le monde a souligné combien la référence au retour de Napoléon était à côté de la plaque. Et si nul ne croit qu’il puisse réussir à faire ce qu’il ne fit en six ans de présidence, ne serait-ce que proposer un plan pour redresser et l’école et la santé, et réguler l’immigration, il faut bien avouer qu’avant de le promulguer, il conviendrait d’analyser les motifs du délitement du système de soins et de bien d'autres services de la fonction publique. Sans oublier la terrible dégradation du système scolaire, devenu une fabrique d’ignorance, ni les failles législatives et administratives dans lesquelles s’engouffrent un flux incontrôlé d’immigrés.

 

Tout plan ou tout programme de redressement ne saurait posséder en lui-même les vertus propres à corriger une situation s’il n’est fondé sur une analyse objective des défauts et des échecs de ses prédécesseurs. Ainsi en est-il de toute construction …comme il n'en est pas dans l'action publique. Ce qu'on apprend du passé devrait pourtant conduire l'action future. 

 

Or, les dirigeants depuis 2012 n'ont jamais pris soin d’établir le moindre bilan réaliste des actions antérieures et de leurs effets. Dès lors il serait vain… Il "est" vain d’attendre de la fin de 100 jours très ...'Bornés' un programme bénéfique et sérieux qui prenne en compte toute la problématique des faillites actuelles. Faillites factuelles et si criantes que diverses révoltes eurent lieu ces dernières années et qu’un esprit semblable tonne au son des casseroles dans l’esprit des Français. Pis : il se fait jour de façon toujours plus pressante un besoin de savoir où passent nos impôts, impôts dont la France ne voit le jour autrement qu’en prestations sociales.

 

Mais répétons encore et encore que sans diagnostic sérieux des causes de la faillite des services publics, de l'institution judiciaire et des méthodes d’instruction scolaire - polluées par diverses idéologies et sans prise en compte du niveau de francisation des élèves, tout sera voué à l’échec. On peut étendre ce principe,  somme toute élémentaire : où s’est-on trompé, qu’avons-nous mal fait, que devons-nous changer, quelles sont nos contingences, nos points de blocage, et quelles solutions sont possibles ? Même l’agence Fitch ne croit pas aux réformettes économiques de Le Maire…

 

Une fois ces diagnostics faits et ces causes néfastes déterminées …et surtout dites (reconnues), on pourra proposer de faire autrement. Encore faut-il pour cela avoir quelques hautes visées pour la France, celles qui dépassent le temps d’un quinquennat.

 

L'action publique ne consiste pas à occuper les médias en réagissant à l'actualité, mais à soigner les maux, et pour cela à en identifier l’origine ; puis à proposer et à mener un plan de réparation qui sache préserver l'avenir. Pour exemple, commencer par enseigner notre langue plutôt qu'en laisser montrer l’usage incompréhensible de l'écriture soi-disant inclusive. Encore faut-il avoir la culture nécessaire, faire fi des âneries et être animé d'une réelle ambition politique qui sache dépasser l'horizon du calendrier électoral. On en est loin : depuis, 40 ans les politiques tentaient de soigner les maux présents de leurs décisions passées, sans se soucier des maux à venir des décisions actuelles. Avec Macron, on n’essaye même plus.

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