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Réflexions cathodines - Page 5

  • Sophie Binet

    Lunaire échange ce jour à midi entre la nouvelle secrétaire générale de la CGT et un reporter de CNEWS.
    Au milieu d'une multitude de micros qui se tendaient vers la célébrité du jour, chacun attendant sagement que la dame eut fini de répondre à la question précédente, une jeune reporter de Cnews osa poser une question. Notons que son micro était tendu depuis longtemps vers la nouvelle Sophie ; ce qu'elle ne pouvait éviter de voir. Mais répondre à une question de Cnews ? Ciel ! Non. Impossible. Incorrect. Indécent, même. Sophie Binet répondit donc qu'elle ne répondrait pas à la question qu'un reporter professionnel munie de sa carte de presse et de son micro osait lui poser.
    Le motif de son mutisme ? "Je ne réponds pas à Cnews. Je ne réponds pas aux interviews d'un média qui ne respecte pas la pluralité d'opinion ni la liberté d'expression. Je ne souhaite pas répondre à CNews. » Sic.
    On aurait pu s'attendre à ce que par solidarité tous les journalistes présents votassent avec leurs pieds et se détournassent du leader de la CGT... Il n'en fut rien.
    Peut-être que Mme Binet eût préféré que la question fût impertinente ? Mais non. Voyez : « En quoi cette nouvelle journée de mobilisation va changer la donne ? »
    Ainsi, sans avoir conscience ni le moindre respect pour sa fonction de représentante ni celle d'un simple journaliste, ne restait-il au secrétaire général de la CGT que le mépris pour justifier son refus.
    Un peu hors sol, cette nouvelle représentante de la caste des élus. Elle qui reproche au gouvernement de ne pas entendre le peuple et de le mépriser, se permettait d'agir de même : Cnews ? C'est non. Le micro portait-il un sigle de la bête immonde ? Non point. Mais cette chaîne où œuvra Zemmour, cette chaîne ou sévissent C. Kelly et P. Praud... C'en est trop.
    On notera que ce refus ajoutait à ce qu'elle reprochait à Cnews. Là où elle aurait pu s'exprimer et apporter une vision politique et sociale de gauche, elle préféra se tenir coite et snober la pauvre journaliste. La logique des fous, la sottise des gens atteint de syndrome de Peters. Et le rejet viscéral de la vraie gauche envers la droite, envers la démocratie et la pluralité.
    Parallèlement, son geste corrobore notre regard sur les médias du type France-Inter qui lui ouvrent leurs ondes. Médias gauchistes, avez-vous dit ? Vous ne vous trompez pas.
    Je ne suis pas sûr que le mépris de caste inhérent à la gauche lui apporte quelque vrai soutien au sein du peuple français. Mépriser les téléspectateurs de Cnews n'apportera aucun crédit à la CGT. Pas même, sans doute, au sein de son propre camp : ce qui reste de la base populaire et ouvrière de ce syndicat n'appréciera pas que son leader, non issue de ses rangs sociaux, méprise ainsi les français, par media interposé.

  • Les Imams sont décidément très mal formés...

    Bannir Gims des outils qu’il utilise pour formater des cerveaux vides, et donc avides, me semble être une action de salubrité publique de première importance. En attendant ce ménage, l’artiste négationniste répond ce jour à ses détracteurs par un nouveau titre de la veine de son interview très électrique et désormais immémoriale : « La vérité : tout le monde a son propre discours. » dit-il après avoir avoué qu'il prenait les conseils de l'imam.

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  • Grève ou manifestation vs démissionn ou dissolution ou retrait

    Sur les grèves : en l'occurence elles n'ont rien de légitime. Dire le contraire c'est admettre (accepter) avec la gauche que ce mode d'action puisse être employé quand on conteste une réforme politique décidée par un gouvernement. La grève s'adresse au patronat et aux actionnaires. Ceux-ci sont-ils décisionnaires dans la loi de réforme de l'âge de la retraite ? Nullement ! Ainsi, les entreprises se trouvent subir une grève sur laquelle elles n'ont aucun pouvoir. Admettons qu'il y a là quelque bizarrerie très française, pour ne pas dire quelque ...gaucherie très Nupesienne.

    Sur les blocages : Il n'y a rien là que l'habituel comportement de la gauche. Celle qui refuse que l'on pense autrement qu'elle. Ainsi comme on bloque les entreprises quand on fait grève, on va bloquer les boulevards, demain les ports, les gares et les aéroports. La minorité à gauche a toujours agi ainsi. Rien de très nouveau. On peut (on doit) le regretter et le condamner, mais rien n'y fera : la gauche est la gauche, non républicaine, non démocratique. S'en plaindrait-on, qu'il ne fallait pas voter pour elle en 2022.

    Sur la légitimité de la contestation :

    Quand le pouvoir n'a pas le cran de dire que Mitterrand a fait miroiter un mirage aux alouettes...

    Quand le pouvoir n'a le crédit qu'apporterait de dire qu'il modifiera aussi les systèmes les plus scandaleux qui soient, tel celui du Sénat...

    Quand, pour amadouer, le pouvoir baragouine un système général à 1200€ qui ne concernera finalement personne...

    Quand le pouvoir se fout du peuple à ce point, la révolte est légitime ! Celle-ci, populaire et de gauche, succède à celle de la droite (les gilets-jaunes). Et si la nôtre, celle de 2013, fut éteinte à coup de lacrimos, celle-ci ne cessera, car la gauche n'a jamais accepté d'avoir tort. Le numéro de mauvais acteur du grand débat ne satisferait plus personne, tant la colère est grande.

    Sur le 49.3 : Si la trahison de Lisbonne est le seul déni démocratique de la V ème république, il demeure la morale au dessus de la démocratie. Ne pas la respecter laisse des traces profondes dans le cœur des gens : ainsi la faute de l'auto-amnistie que vota le parlement en 1993 (si ma mémoire est bonne). Ces fautes sont tout autant détestables qu'un déni de démocratie : il en vient une désaffection du peuple pour ses institutions et, avant tout, pour le système électoral. Les politiques deviennent de moins en moins crédibles. Il est temps de virer toute cette engeance !

    Éviter une révolution qui n'ose dire son nom ne se pourrait que par un gigantesque Grenelle qui remettrait à plat non seulement le système des retraites, mais aussi celui des rémunérations. Aussi par une Loi qui engagerait l'État à suivre ou répondre aux recommandations de la Cour des comptes et celles des commissions d'enquêtes contre la fraude sociale et fiscale, afin qu'enfin les Français sachent pourquoi ils paient toujours plus d'impôts pour des services toujours plus réduits des fonctions publiques.

    Portons au pouvoir un homme qui accepterait de ne pas transiger avec la vérité ! Vive Z !

    Bertrand du Boullay

     

    Ps/ Macron doit choisir entre démission, dissolution ou retrait. On n'est pas parti pour, lui qui propose de recevoir l'intersyndicale sauf pour parler des retraites ! Se moquer du monde, il y excelle.