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  • Les modes de contamination

    Il serait bien intéressant d'avoir des informations crédibles et aussi précises que possible sur les mécanismes de transmission de cette cochonnerie.

    On lit un peu partout qu'elle serait très contagieuse, mais nul médecin n'avertit sur la base d'études qu'elle le serait 5, 10 ou 20 fois plus que la grippe aviaire, porcine ou espagnole.

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  • L'inconséquence des gouvernants


    L'affaire du coronavirus est très révélatrice de l'inconséquence des gouvernants depuis 50 ans. Et des capitaines d'industries.

    On se trouve en manque de molécules pour certains médicaments. En panne de composants électroniques pour bien des industries.

    "D'après un rapport sénatorial sur le marché français, 60% des composants actifs sont fabriqués en Asie, les deux tiers en Chine et un tiers en Inde. La fermeture des usines chinoises a déjà plombé une partie de la chaîne d’approvisionnement : les actions des trois principaux groupes pharmaceutiques chinois sont en forte baisse. Et en Inde où prospèrent les fabricants de génériques, le prix des molécules chinoises qu'ils importent s’envole. + 50% pour les antibiotiques par exemple." (Source RFI - 2 mars)

    "Nous entrons dans une phase critique, confie à L'Usine Nouvelle (27 février) Richard Crétier, délégué du Snese, le syndicat de la sous-traitance électronique. La quasi-totalité des circuits imprimés consommés en France vient de Chine. Or il n’y a plus de livraisons de ce composant depuis trois semaines. Les stocks, constitués en prévision des congés prolongés du Nouvel an chinois, sont maintenant à zéro. Et du fait de l’arrêt des transports, plus rien ne sort de Chine."

    Recherche du moindre coût et du plus gros dividende ! Fruit d'une mondialisation organisée sans diversifier ses lieux de fabrication. Sans analyser quels graves problèmes pourraient survenir ci ou là, mettant en péril une chaîne d'approvisionnement.

    Recherche de modalités n'ayant pas plus cure de l'effet écologique des transports que du sort des travailleurs, citoyens de l'Europe...

    Là où un Pompidou et un De Gaulle organisaient une production électrique non soumise aux aléas pétroliers, là où les mêmes organisaient une construction aéronautique indépendante des foucades des USA, etc. nos chers leaders européens n'ont conçu qu'un vaste souk en nos terres, ouvert à tous vents : Vents mauvais de flots d'immigrants paumés et déracinés, incapables de s'intégrer à la communauté et à ses mœurs ; Vents tempétueux des virus ou peut-être demain des lubies d'un dirigeant étranger qui nous verrait comme soumis ou dhimmis ; Vents des révoltés du Mali et demain de Lybie ou de Wuhan.

    Terrible inconséquence que ce souk sans mœurs, sans loi, sans harmonie fiscale, sociale ni écologique : l'entreprise étrangère n'est pas plus soumise à ce qui fait nos équilibres sociaux que ne l'est le paysan qui loin de notre terre obtient le label 'Bio' sans souffrir les normes imposées au laboureur de nos campagnes.

    Croyez en notre projet Européen, disaient-ils...
    Croyez en notre sagesse et notre expérience !

    Impudence de celle clique qui prétend nous diriger ! Les fameux traités de libre-échanges, CETA, TAFTA, JEFTA et Mercosur sont-ils les signes d'une prise de conscience ? Ou bien encore et encore la recherche du 'toujours plus de profits' sans le moindre stratégie visant à protéger les intérêts supérieurs de la nation ?

    Triste monde de marchands sans souci du Bien-commun. Sans qu'il ne sache 'penser' une société d'équilibres et de prudence.

    Un monde où l'art suprême est de feindre:
    - On organise une théâtralisation du grand débat - un 'one-man-show' ! - et l'on passe à la déchiqueteuse les cahiers de doléances.
    - On laisse crever les hôpitaux sans traiter la grève larvée qui y a cours depuis plus d'un an ; et surtout sans rémunérer correctement les infirmières.
    - On laisse des infrastructures comme celle des routes, des digues (La Faute sur mer - Vendée) et les canaux sans faire les travaux sous des prétextes écolos - Le Monde 9 déc 2014 - "Faute d’avoir pu réaliser des travaux d’urgence au creux du lit d’une rivière, car il fallait préserver la biodiversité en général et l’anguille en particulier, le maire de La Londe-les-Maures, François de Canson, s’en est pris aux autorités et à des réglementations qu’il juge tatillonnes."
    - Selon la ligue des conducteurs : les études et analyses pleuvent pour alerter sur cette dégradation alarmante, à commencer par celle des routes nationales : plus de la moitié (53 % exactement) nécessite des travaux urgents !

    - Et l'on se fournit en médicament en Asie...

    Société d'impéritie et d'incurie que cette Europe fantoche qui n'eut courage de placer en quarantaine tous les arrivants de Chine dans les aéroports de notre continent ; aussi ceux y ayant séjourné ! Là eut été seul, simple et efficace moyen de protéger le vieux monde occidental.

    Le premier homme politique qui agira avec sagesse et prudence aura ma voix.

  • Didier Guillaume mange son chapeau

    Un vrai bonheur, notre ministre de l’agriculture ! Devant les questions angoissantes de son intervieweur – on est chez Bourdin ! – qui s’inquiétait des risques de rupture de la chaîne alimentaire, il répondit mardi matin : « Il faut favoriser les circuits courts. Acheter son poireau, ses asperges et son fruit à l’agriculteur du coin ; celui que je connais. Au marché. » Té… On vous l’avait bien dit que le local, celui dont je peux voir les vergers, les potagers et les champs cultivés c'était pas mal et que ça pollue moins.

    Laissons-le poursuivre : « Je veux saluer le patriotisme alimentaire ! Les grandes surfaces s’y sont engagées. » Un peu dommage qu’elles n’aient songé à mieux rémunérer les producteurs Français, dirons-nous. Mais point de mesquinerie. Cette fois c’est dit : ‘On mangera Français, ma brave dame !’ On mangera français car : « Il faut nous recentrer sur ce que nous sommes, nous-mêmes. Sur ce que sont nos tripes, notre patrimoine - on a cru entendre S. Bern un instant - Sur ce qu’est notre culture et notre agriculture. Elle est belle, elle est bonne. » Il manquait juste le 'Qui n'en veux de ma salade ?' Bien sûr, nous on le savait bien que le bœuf aux hormones ça vaut pas les tripes à la mode de Caen. Et que l’Angus c’est pas mieux que le bœuf de Chalosse ou la charolaise. Mais quand même !

    Oui, quand même ! Car le ravi du beau matin est partisan de faire pousser le soja ici-même. Vous ne le croyez pas ? Si, si… Je vous l’assure. « Il ne faut pas que les tourteaux de soja fassent le tour de la terre ou nous viennent en bateau d’Amérique. » poursuivait-il. « Il faut une exception alimentaire dans les traités internationaux ! » vous dis-je, qui disait not’ ministre. Bon c’est vrai que le CETA et autres traités contiennent plus d’exceptions culturelles qu’agriculturelles… Le reste devait être écrit dans la version française seulement peut-être ?

    Notre bon Guillaume poursuivait dans la même veine : Au boulot ! Les travailleurs immigrés ne peuvent cueillir des fraises ou butter de l’asperge ? « J’appelle à l’armée de l’ombre ! répondait-il. Aux femmes et aux hommes qui ne travaillent pas. Il y 200000 emplois directs dans les métiers de l’agriculture. Nous sommes en crise, nous avons besoin d’une solidarité nationale. Allons dans les champs. Dans un acte civique et citoyen ! » Quel lyrisme. Du Jaurès… « Il faut une mobilisation générale de ceux qui ont envie de bosser ! Envie de travailler. Et si je le fais c’est pour les miens ! Il faut que mes concitoyens fassent ce geste de patriotisme alimentaire : J’achète français ; j’achète des produits français ! je ne veux pas que mes concitoyens – quel délice ce possessif ! – mangent du poulet brésilien élevé dans des conditions dramatiques » Il se répète un peu là, dis ? Mais c’est si bon qu’on lui pardonne…

    Les 35 heures ? Travailler 60h ? Est-ce permis? Bah… Oui. On a le droit de s’asseoir sur ces durées : « C’est déjà fait dans la loi travail de Muriel Pénicaud, on peut travailler la nuit, le dimanche. » Faut dire que si y’a plus de Messe… « C’est quand il y a des grandes crises qu’on se remet en cause. » concluait-il. Ben oui, mon camarade. C’est comme tu dis ! Si tant est que ces propos n’étaient pas dus au virus ou au blanc du matin… Rejoins-nous vite car m’est avis que tu n’resteras pas ministre bien longtemps !

    Remettre en cause les 35h. et le chômage et les traités internationaux, et appeler au patriotisme alimentaire ! Tout ça publiquement en 20 minutes d’interview… Quel beau ministre de Marine, Marion, Zemmour ou d'un autre tu feras !