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  • Pauvre Didier Guillaume qui n’en peut plus de supporter les lenteurs et les méchancetés des uns et des autres !

    Pauvre Didier Guillaume qui n’en peut plus de supporter les lenteurs et les méchancetés des uns et des autres ! On vous l’avait bien dit pourtant qu’il fallait manger français ! Boire français. Selon lui la filière viticole s’inquiète, la brassicole tout autant… Doit-on suggérer de mettre Jean-Claude J. et Martine A. dans un EPHAD français vidé du Covid afin de… Bah ! Puisque les bagnoles sont au garage, au moins Castaner ne pourra plus nous traiter de buveurs de bière qui roulent au diesel.

    Mais qu’importe, l’essentiel n’est pas là. Il est que l’UE demeure aux abonnés absents. Va comprendre :

    Au sortir du conseil des ministres du 9 avril, notre héraut de la France paysanne et de celle de la bouffe en appelait à l’UE conjointement avec Madame Julia Klöckner (ministre de l’agriculture de l’Allemagne) : « Nous demandons à l’Union européenne de prendre ses responsabilités. Aujourd’hui, il faut absolument la possibilité de stocker, de stocker du lait en poudre. Nous sommes dans une crise extraordinaire, au sens de pas ordinaire. Et dans une crise qui n’est pas ordinaire, il faut des réponses qui ne sont pas ordinaires. Avec ma collègue allemande, nous allons travailler pour faire bouger la Commission pour qu’il y ait des mesures de marché européennes pour aider chaque État membre à s’en sortir. »

    On crut donc que cette fois l’appel était le bon. S’y joignirent les ministres de l’agriculture de l’Espagne, l’Italie et le Portugal. Excusez du peu ! Puis les 27 pays membres de l’U.E. à leur tour adressèrent une lettre commune au commissaire européen chargé de l’agriculture, nous disait D. Guillaume ce 21 avril au matin sur Europe-1.

    Las, le lait peut toujours cailler… C’était pourtant une question de jours, une question d’heures insistait-il ce matin.

    Mais rien n’y fait. Voilà notre pauvre ministre en prise avec les lenteurs d’une administration siégeant à Bruxelles – ça le rapproche du commun des mortels…

    Bientôt trois semaines après… Rien. La patience finira-t-elle par lui donner raison ? « L’organisation commune de marché comporte tous les instruments pour répondre rapidement et de manière adaptée aux perturbations du marché, disait-il encore le 9 de ce mois. »

    Un problème de facteur en chômage technique peut-être ? Ou les grasses-mat’ confinées de quelque fonctionnaire de la Commission ? Nul ne sait. "Anne, ma sœur Anne... "

    De par Dieu ! Faut-il rappeler notre Gégé national et lui payer un billet de train pour qu’il aille leur secouer les puces ?

    Dans l’attente, Guillaume se soucie du muguet. Il faut que tout le muguet soit vendu, tonitruait-il. Les fleuristes sont fermés et le resteront jusqu’au 11 mai. Las , encore, les fleurettes ne sont pas des produits de première nécessité… Ma perplexité s’accrut d’un cran. Ou de deux, même. Faudra que l’on m’explique pourquoi autorise-t-on l’ouverture des bureaux de tabacs et pas celle des fleuristes.

    J’ai trouvé.

    Un bouquet de fleufleurs est souvent suivi d’un long baiser si dangereux pour le confinement…


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    Sources :

    https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-et-agriculture-pour-didier-guillaume-il-y-a-une-deception-vis-a-vis-de-lunion-europeenne-3963351

    https://agriculture.gouv.fr/covid-19-julia-klockner-et-didier-guillaume-confirment-la-necessite-dune-approche-coordonnee-et

     


  • L’UE découvre l’eau chaude. Véra Jourova, vice-présidente de la Commission Européenne, réalise que nous dépendrions excessivement de la Chine et de l’Inde pour produire nos médicaments.

    Quelle bonne nouvelle ! L’UE découvre l’eau chaude. Véra Jourova, vice-présidente de la Commission Européenne, réalise que nous dépendrions excessivement de la Chine et de l’Inde pour produire nos médicaments. Une dépendance morbide, dit-elle ici (https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200419_01468065/une-commissaire-europeenne-denonce-la-dependance-morbide-de-l-europe-vis-a-vis-de-la-chine )
    Plus de 100000 morts auraient été nécessaire pour cette prise de conscience ? Ces défunts-là ne peuvent que l’approuver d’avoir parlé de morbidité. Pour un peu elle aurait dit dépendance mortelle. Il est vrai que jusque-là Mme von der Leyden ne conseillait aux gens que de se laver les mains, tuto en vidéo à l’appui (https://www.bvoltaire.fr/comment-se-laver-les-mains-heureusement-que-la-commission-europeenne-est-la/) Bah ! C’est sans doute que l’habitude de manger avec les doigts ou de se gratouiller l’oreille avec l’auriculaire était par trop dans nos us…
    Mais franchement la vice-présidente nous enseigne avec un tel brio qu'on s’esbaudit. On croit entendre l’annonce à Marie ou recevoir les nouvelles tables de la Loi. Après les mandements de la Présidente : "Tu te laveras les mains dix fois le jour ; Tu te tiendras à distance d’autrui" [Surtout les covidés des Ephad ? Moi qui croyait jusqu’à lors qu’il fallait aimer son prochain comme soi-même, fut-il lépreux], on eut le "Tu prendras ta nourriture de la terre qui t’a vu naître ou du fruit du labeur de ton voisin'’ que D. Guillaume nous intimait ici (https://www.bvoltaire.fr/didier-guillaume-nen-finit-pas-de-manger-son-chapeau/), on a maintenant la suite : "Tu diversifieras tes sources d’approvisionnement ; tu prendras tes remèdes des fabriques de la terre bénie d’Europe que je t’ai donnée." Mme Jourova recommande en effet : « d’essayer de diversifier les chaînes d’approvisionnement et, idéalement, de produire autant de choses que possible en Europe. »
    Elle ajoute d’ailleurs : « C’est une grande leçon que nous avons apprise (sic). » On pouvait penser que ces très hauts-fonctionnaires avaient appris leurs leçons avant que d’être désignés ; les Européens n’avaient-ils pas si bien élu leurs députés à Strasbourg et leurs présidents pour former Bruxelles ? M’est avis que le bac n'inclut pas d’enseigner l’hygiène. Peut-être faut-il faire l’IFSI pour le savoir… Quant à la stratégie économique, eh bien c’est que celle-ci est absente du programme de l’ENA et autres… En tous cas ils n’ont pas dû faire leur terminale à St Jean de Passy ni passer par l’ISSEP ou suivre le programme gestion de crise de l’école de guerre économique.
    Aussi, puisque l’admission à Bruxelles ne prévoit pas d’interro-écrite, on se demande un peu quelles autres leçons n’ont pas très bien apprises ces gens-là ? En sciences-nat celles des dangers de la viande hallal, du bœuf aux hormones ou du soja transgénique, en économie celles du danger des financements des dettes par les Qataris. On pourrait aussi leur demander s’ils ont lu Voltaire ou Montesquieu ? S’ils ont appris l’histoire de la Reconquista ou celles des razzias barbaresques, par exemple. Ou celles de Gengis Khan et de l’exil à Babylone. Vite des cours de rattrapage ! Sans quoi ils n’apprendront qu’après avoir laissé courir les maux qui ne manqueront d’advenir…
    Vite ! Trouver un nouvel examinateur et de nouveaux professeurs, car cette nouvelle façon de faire de la Politique n’augure rien de bon. Les apprentis au pouvoir… Merci ! Peu me chaut. S’occuper aujourd’hui des effets pervers de ce qu'on dédaignait hier sans analyser maintenant les dangers possibles demain des choix actuels… Leur devise. Ou leur seul axiome… Pff...

  • Le professeur Michel Pastoureau appelle à désacraliser Notre-Dame

    Une tribune du professeur Michel Pastoureau publiée dans La Croix le 15 avril 2020 appelle à désacraliser Notre-Dame ! Pour lui, « une solution de moindre mal serait de transformer la cathédrale en musée »…
    Regrettant la cohabitation préexistante et pas toujours heureuse : touristes venus « selfier » en ce lieu et fidèles assistant aux offices, il considère que « chasser les touristes serait une solution difficile à imposer. Ne serait-il pas préférable que les chrétiens quittent leur cathédrale ? Pour ce faire, il faudrait déconsacrer [lire « désacraliser »] Notre-Dame et la transformer en musée. Moi qui suis historien et chrétien, catholique qui plus est, j’avoue qu’une telle mesure ne me choquerait pas outre mesure. Il ne me vient jamais à l’idée d’entrer à Notre-Dame pour prier… »
    Je m’interroge devant la pensée de M. Pastoureau. Pour lui, que les pèlerinages partent de Notre-Dame au petit matin en ayant rassemblé 10.000 fidèles ne vaut rien. Qu’un « Te Deum » et un « Veni Creator » y résonnent en fin d'année ne compte pas ? En sus des Laudes et de l'office des Vêpres, trois messes y sont célébrées chaque jour, et cinq le dimanche. N'est-ce pas signe que la nef de Paris est réel lieu de culte vivant à l'instar d'autres grands édifices catholiques ? Les fidèles n’y vont-ils pour prier ? On doit les chasser au motif que l'édifice est trop connu pour servir au culte ? Son propos est véritablement étonnant. Doit-on pousser le visiteur à ne voir en ce lieu, où les pierres, statues et vitraux manifestent la chrétienté, qu’un peu d’Histoire ? Histoire dont le touriste se fiche souvent éperdument, comme celle de Versailles. Imagine-t-il, demain, des cérémonies théâtralisées ou reconstituées comme on joue les fêtes du Roi-Soleil ailleurs ? Que l’on me permette d'interroger ce grand historien : si la messe est la réactualisation du sacrifice du Christ, que serait une reconstitution de la réactualisation ?
    Croit-il sérieusement que les gens auraient goût à de tels spectacles qui ne sont beaux et salvifiques de la beauté du Ciel que quand l’action liturgique y est authentique ? Même au château de Versailles la chapelle royale demeure lieu sacré ; la messe y trouve place véritablement ! Vouloir ou ne serait-ce qu’envisager de désacraliser Notre-Dame, ce serait, en quelque sorte, découronner la Vierge Marie et assassiner le peuple chrétien. Retirer ce lieu aux fidèles qui subsistent, c’est nier leur existence et leur foi. Église des cavernes deviendrions-nous. Des catacombes et des bois de la Vendée…
    Nous ne pouvons accepter que ces pierres vivantes autant qu'enseignantes et catéchétiques soient réduites à celles de Khéops. Dieu demeure ! André Frossard en témoigna si grandement.
    On aurait envie d’inviter l’historien à lire les propos de Mgr Aupetit publiés le même jour dans La Croix : « Quelle cathédrale pour le XXIe siècle ? Celle qu’elle a toujours été, ce pour quoi elle a été bâtie. Qu’elle demeure fidèle à ce qu’elle est, ou elle perdra son âme. La cathédrale est maison de prière pour tous les peuples, et l’évêque y siège en serviteur de l’unité des hommes. Une unité qui nous constitue comme un peuple, non un tourisme de masse fait pour la culture du divertissement et l’empire de la consommation. La culture n’est en aucun cas un rempart contre la barbarie. Notre-Dame est le miroir du cosmos et le reflet du Ciel. »
    Oui, bien regrettable tribune ! Vraiment on ne comprend que cet éminent professeur s'associe peu ou prou aux 'désacralisateurs' et autres coupeurs de têtes.
    Bertrand du Boullay
    On trouvera la tribune du Pr Pastoureau sur le site de La Croix