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IFN (International Family News) nous informe d’une tribune publiée par openDemocracy (ONG financée pas G.Soros), laquelle invitait le 25 mars 2020 à mettre fin à la famille dans une tribune dont on nous permettra de rire, ou pas.Selon l’auteur, Mme. Lewis, la crise du Coronavirus et l’appel au confinement sont sources de dangers. Non pas de privation de liberté de circuler qu’elle ne prône que pour les migrants, pacte de Marrakech oblige, mais de la vie de famille qui se verrait renforcée par ce temps. Et s’il est vrai que celle-ci peut conduire à des violences intra-conjugales Mme Lewis s’inquiète surtout du poids de la domesticité accrue incombant au beau-sexe. D’évidence, que Monsieur en profite pour réaliser tout ce que sa femme lui demandait de faire depuis longtemps et qu’il s’obstinait à remettre au lendemain, ne lui vient pas à l’idée. Non plus que la voyant davantage s’activer il lui passe par la tête de l’aider un peu plus. Quant aux enfants travaillant sous le regard de parents plus présents, le bénéfice échappait à l’alerte féministe. Ne publia-t-elle pas en août 2019 un ouvrage dont le titre indique la pensée de la dame : Full Surrogacy Now : Feminism Against Family ! La même dut oublier de penser quand elle apporte son soutien aux luttes des mères porteuses ; en effet quoi de plus contraignant que la grossesse ? Aux hommes de s’y mettre un peu, n’est-ce pas ? À moins que la gestation in vitro ne soit son vrai désir. On n’a pas encore inventé la machine…Outre ce danger, S.Lewis note que ce temps d’épreuve vit naître de belles solidarités. Ainsi put-on donner des « kits d’injection aux héroïnomanes péripatéticiennes » (1) On cherche un peu… mais d’autres dangers gravissimes nous sont signalés : les familles pourraient retrouver une sorte de romantisation de la vie en couple et de la parentalité (2). On a connu plus grave… Moi qui croyais que les orphelins de père et mère devaient être perçus comme victimes…Notre amie souligne aussi combien la crise du Covid-19 aura montré que certaines structures de vie sont incompatibles avec la dignité humaine. Si l’on peut lui donner raison au sujet des camps de migrants elle englobe dans son jugement les prisons et maisons de retraites. Pour les remplacer par quoi ? On croit deviner pour les prisons, mais le reste… Les conjectures sont lieu de perdition. Pour openDemocracy l’individu n’est essentiel que s’il contribue au collectif. Sa famille, sa propriété privée ? Elles ne servent à rien. Et l’État n’a de sens que s’il est mondial. Cela ne rappelle rien à personne ?L’on doit en venir à sa troisième argumentation : Le temps du coronavirus nous 'genrifie', nous nationalise et nous racialise. Rien moins que cela ! Un tel danger, voir le modèle si nul (3) de la famille nucléaire se ressourcer, est gravissime ! Tenez, je suis sûr qu’on verra naître plein de bébés corona à Noël. Dieu, quelle horreur ! S.Lewis pense que nous méritons mieux que la famille, et ce temps du confinement est une opportunité pour l’abolir (4). Comme l’esclavage, je suppose ? Ben oui ! Est un esclavage de vivre libre selon le modèle familial que choisit 99,99% de l’humanité. Les c… ils ne comprennent donc rien à rien ces gens normaux.Mais notre sage conseil ne conclut-elle pas en espérant que cette crise soit une chance pour que se développe la lutte des familles contre la famille, des vraies maisons contre le home sweet-home (5) ? Quels seraient ces modèles de vraies demeures ? On attend les précisions.En attendant, rarement l'on vit tel dévoilement des visées de G. Soros !On crierait : Familles, je vous aime ! Ou : Osez le féminisme… Celui de Gabrielle !Bertrand du Boullay(1) « mutual aid has also proliferated: […] safe injection kits for sex workers »(2) « mystification of the couple-form; the romanticisation of kinship »(3) « the private family qua mode of social reproduction still, frankly, sucks »(4) « We deserve better than the family. And the time of corona is an excellent time to practice abolishing it. »(5) « I would only posit with some certainty that, in 2020, the dialectic of families against the family, of real homes against the home, shall intensify. »Sources :
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Déconfinement ou Relèvement ?
Edouard Philippe s’est lancé dans une bien hâtive esquisse des modalités de déconfinement.
Parler de celles-ci relève de la tactique, non de la stratégie. On ne peut que rester dans une totale imprécision des lieux, des gens, des âges, des métiers, des exceptions, etc. Stupide attitude visant à répondre aux questions tout aussi stupides de médias croyant se faire la voix d’un peuple jugé immature. « Et moi… Et moi… Et moi ? », leur seule question… Vraie rengaine ? Fallait-il parler de ces détails ? Je ne crois. Le déconfinement se doit d’être abordé selon les dommages qu’aura subis la France durant cette période dont la fin, progressive ou pas, est absolument indéterminée. Dommages à la santé, aux activités économiques si nombreuses, à l’éducation dans tous ses niveaux, primaires, secondaires et supérieurs, etc. Dommages innombrables et impossibles à estimer ce jour.
Aussi plus que de mesures techniques – qui, quand, comment, où ? – le gouvernement serait mieux vu de s’occuper de sa propre organisation pour – le moment venu – estimer, compter, restaurer ce qui doit l’être, rattraper ce qui se peut, etc. Pour cela, peut-on croire que nulle adaptation de sa structure ne sera nécessaire ? N’y aura-t-il nul besoin de coordination spéciale ou d’actions à ressusciter telle des tickets de rationnement comme en Italie ? Y réfléchir, tenter d’identifier les domaines qui auront souffert, les fonctions qu’il faudra adapter, les lois ou décrets qu’il faudra prendre. Tout cela rejoindrait une réflexion stratégique de l’urgence dont on ne voit pas l’ombre du début. En 1945 De Gaulle avait su instaurer un ministère de la reconstruction tant les dégâts aux bâtiments étaient nombreux. Cette fois c’en est un du ‘’Relèvement’’ qu’il nous faudrait. D’aucuns diront Restauration…
Quant à réfléchir à la réorganisation du pays souhaitée, elle, par les Français : services publics – dont la santé ! –, secteurs nationalisés ou sous contrôle de l’Etat, secteurs sous protection nécessaire au maintien d’une indépendance afin d’éviter le chaos - y compris en réservant certains emplois aux Français (Cf. Lois Salengro) et excluant les fichés S de la Police ou des centrales nucléaires… Raccourcissement des circuits alimentaires et fin des 35h. Etc. Eh bien ! il semble que là aussi ou même encore plus on ne voit pas l’ombre du commencement des prémices…
Qui plus est, ce temps aura montré qui sont ses vrais amis et quelles sont les limites d’un commerce ouvert à tout vent. Repenser ses alliances et les nouer autrement que dans l’intention du seul échange des biens serait plus qu’utile. Les gouvernants doivent se souvenir que la vie des nations est faite de menaces et pas seulement de jouissances. Oui, il est temps que les puissants cessent enfin de prendre aujourd’hui et si mal, car dans l’urgence et l’effet de manche, des mesures pour soigner les maux du jour faute de les avoir prévus hier, mais se consacrent aussi à l’analyse des besoins et des maux qui adviendront demain dont les origines se révèlent par des choix anciens.
Il est facile de faire applaudir ceux qui nous sont utiles en ce moment et qu’on méprisait hier ! ‘‘Ceux qui ne sont rien’’, ‘’les illettrés’’ dont parlait Macron, eux à qui l’Etat demande de ne pas cesser leur travail sans pour autant leur donner moyen de l’accomplir en sûreté ! Il est plus impérieux de réfléchir à ce que l’on aurait dû faire et préparer le futur, loin du tumulte des médias.
« C’est notre projet ! » disait-il… En changer !