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Les modes de contamination

Il serait bien intéressant d'avoir des informations crédibles et aussi précises que possible sur les mécanismes de transmission de cette cochonnerie.

On lit un peu partout qu'elle serait très contagieuse, mais nul médecin n'avertit sur la base d'études qu'elle le serait 5, 10 ou 20 fois plus que la grippe aviaire, porcine ou espagnole.

On lit qu'il faudrait ôter ses chaussures avant que de rentrer chez soi. Le virus survivrait-il aux pneus larges des Porsche ? Il est vrai que les grenouilles ne sont de sortie, confinement oblige. Les bétaillères et les gros-culs éviteraient le Covid ? Vous avez déjà vu un panneau ⚠️ Virus ? Alors quoi ? Les trottoirs peut-être ? Ben fallait pas y aller mon camarade ; embrasser ou patiner ne font pas bon ménage avec confiner qu'on vous avait dit.

Éternuer ou respirer ? Dilemme : je veux bien croire que trop peu de gens toussent sans mettre leur main devant le claquoir à bavardages, mais tout de même ! 14 morts en une semaine à l'Éphado-clinique Ramsay de ma ville. Mort clinique qu’y disaient… Le personnel est vraiment mal formé. On croyait ces établissements chauffés, mais non ! Z'ont tous la grippe, et voilà que j'éternue à tour de bras. Un effet des cuisines peut-être ? C'est que porter des plateaux repas cuisine locale et des plats épicés, ça fait éternuer mon bon, selon que ce l’est ou pas, bon... Et sinon ça fait déglutir. Dangereux ça. Une seule solution, le changement de cuisinier. Après avoir ré(?)appris au personnel à plier le coude. Pas seulement pour se rincer le gosier ou câliner la mâtine.

Alors quoi ? Si l'on a du mal à croire que seuls les éternuements créent cette contagion c'est bien qu'il y a autre chose. Je ne peux croire que les glaviots aux forces de l'ordre génèrent cette contamination envers tant de Français qui, chacun sait depuis Goscinny et Uderzo, restent un peuple en désordre. Faut-il ressortir dans les épiceries et les ruelles les panneaux interdit de cracher ? Les experts en jets de glaire se rabattront sur les animaux. Y paraît qu'ils ne sont pas atteints...

Et nos légumes ? Nos fruits et nos légumes. Y z'y ont pensé les avertisseurs à 135€ ? Doit-on les mitonner longtemps ou tout cru qu'on peut les croquer ?

Et puis faudrait savoir ! Si je dois porter un masque tant les glavioteurs courent les rues je ne me fouille pas la muqueuse, non ? La contagion viendrait-elle d'un anodin mais surabondant quoique hivernal ressuement ?

À moins que... Mais c'est bien sûr ! Les boutons. Non pas celui de la chemise. Celui sur lequel qu'on s'essuie de doigt, avant de l'toucher. Quand on a de l'éducation. Vous y croyez vous au bouton ? Moi pas. Le Covid n'a pas plus de chance de survie sur un bouton de plastoc que la trogne de ma tête de turc préférée sur la face cachée de la lune. Même que Ségolène elle peut rhabiller sa bravitude, rien n'y vit sur le plastoc chinetoque. À la rigueur sur une belle sonnette en cuivre. Elles se font rares...

Non, il y a nécessairement autre chose. Loin de moi les théories complotistes. Mais ni l'habitus de se partager le mollard ni celle d'aspirer goulûment l'expectoration des passants n'ont court quand on se serre les pognes. À la limite on hume. Discrètement ! Et seulement si c'est pas un parfum à trois balles acheté au Monop. So what, comme disait Miles Davis ?

L'air peut-être... Le simple et nécessaire oxygène que nous donne le bon Dieu ? "Le vent nous (l')portera" chantait Noir Désir... Mauvais présage. Chernoye bile venue du P4…

Tout ça pour dire qu'on aimerait bien qu'un grand raout un tantinet sérieux se tienne et qu'on en sache un peu plus des modes de putridisation. Un raout avec l'autre, Raoult. Et ses cons de frères parigots.

Confiné... Un mot qui commence mal, disait Daudet. Commence mal et finit court.

Je préfère Confitemini...

 

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