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Réflexions cathodines - Page 31

  • L’UE découvre l’eau chaude. Véra Jourova, vice-présidente de la Commission Européenne, réalise que nous dépendrions excessivement de la Chine et de l’Inde pour produire nos médicaments.

    Quelle bonne nouvelle ! L’UE découvre l’eau chaude. Véra Jourova, vice-présidente de la Commission Européenne, réalise que nous dépendrions excessivement de la Chine et de l’Inde pour produire nos médicaments. Une dépendance morbide, dit-elle ici (https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200419_01468065/une-commissaire-europeenne-denonce-la-dependance-morbide-de-l-europe-vis-a-vis-de-la-chine )
    Plus de 100000 morts auraient été nécessaire pour cette prise de conscience ? Ces défunts-là ne peuvent que l’approuver d’avoir parlé de morbidité. Pour un peu elle aurait dit dépendance mortelle. Il est vrai que jusque-là Mme von der Leyden ne conseillait aux gens que de se laver les mains, tuto en vidéo à l’appui (https://www.bvoltaire.fr/comment-se-laver-les-mains-heureusement-que-la-commission-europeenne-est-la/) Bah ! C’est sans doute que l’habitude de manger avec les doigts ou de se gratouiller l’oreille avec l’auriculaire était par trop dans nos us…
    Mais franchement la vice-présidente nous enseigne avec un tel brio qu'on s’esbaudit. On croit entendre l’annonce à Marie ou recevoir les nouvelles tables de la Loi. Après les mandements de la Présidente : "Tu te laveras les mains dix fois le jour ; Tu te tiendras à distance d’autrui" [Surtout les covidés des Ephad ? Moi qui croyait jusqu’à lors qu’il fallait aimer son prochain comme soi-même, fut-il lépreux], on eut le "Tu prendras ta nourriture de la terre qui t’a vu naître ou du fruit du labeur de ton voisin'’ que D. Guillaume nous intimait ici (https://www.bvoltaire.fr/didier-guillaume-nen-finit-pas-de-manger-son-chapeau/), on a maintenant la suite : "Tu diversifieras tes sources d’approvisionnement ; tu prendras tes remèdes des fabriques de la terre bénie d’Europe que je t’ai donnée." Mme Jourova recommande en effet : « d’essayer de diversifier les chaînes d’approvisionnement et, idéalement, de produire autant de choses que possible en Europe. »
    Elle ajoute d’ailleurs : « C’est une grande leçon que nous avons apprise (sic). » On pouvait penser que ces très hauts-fonctionnaires avaient appris leurs leçons avant que d’être désignés ; les Européens n’avaient-ils pas si bien élu leurs députés à Strasbourg et leurs présidents pour former Bruxelles ? M’est avis que le bac n'inclut pas d’enseigner l’hygiène. Peut-être faut-il faire l’IFSI pour le savoir… Quant à la stratégie économique, eh bien c’est que celle-ci est absente du programme de l’ENA et autres… En tous cas ils n’ont pas dû faire leur terminale à St Jean de Passy ni passer par l’ISSEP ou suivre le programme gestion de crise de l’école de guerre économique.
    Aussi, puisque l’admission à Bruxelles ne prévoit pas d’interro-écrite, on se demande un peu quelles autres leçons n’ont pas très bien apprises ces gens-là ? En sciences-nat celles des dangers de la viande hallal, du bœuf aux hormones ou du soja transgénique, en économie celles du danger des financements des dettes par les Qataris. On pourrait aussi leur demander s’ils ont lu Voltaire ou Montesquieu ? S’ils ont appris l’histoire de la Reconquista ou celles des razzias barbaresques, par exemple. Ou celles de Gengis Khan et de l’exil à Babylone. Vite des cours de rattrapage ! Sans quoi ils n’apprendront qu’après avoir laissé courir les maux qui ne manqueront d’advenir…
    Vite ! Trouver un nouvel examinateur et de nouveaux professeurs, car cette nouvelle façon de faire de la Politique n’augure rien de bon. Les apprentis au pouvoir… Merci ! Peu me chaut. S’occuper aujourd’hui des effets pervers de ce qu'on dédaignait hier sans analyser maintenant les dangers possibles demain des choix actuels… Leur devise. Ou leur seul axiome… Pff...

  • Le professeur Michel Pastoureau appelle à désacraliser Notre-Dame

    Une tribune du professeur Michel Pastoureau publiée dans La Croix le 15 avril 2020 appelle à désacraliser Notre-Dame ! Pour lui, « une solution de moindre mal serait de transformer la cathédrale en musée »…
    Regrettant la cohabitation préexistante et pas toujours heureuse : touristes venus « selfier » en ce lieu et fidèles assistant aux offices, il considère que « chasser les touristes serait une solution difficile à imposer. Ne serait-il pas préférable que les chrétiens quittent leur cathédrale ? Pour ce faire, il faudrait déconsacrer [lire « désacraliser »] Notre-Dame et la transformer en musée. Moi qui suis historien et chrétien, catholique qui plus est, j’avoue qu’une telle mesure ne me choquerait pas outre mesure. Il ne me vient jamais à l’idée d’entrer à Notre-Dame pour prier… »
    Je m’interroge devant la pensée de M. Pastoureau. Pour lui, que les pèlerinages partent de Notre-Dame au petit matin en ayant rassemblé 10.000 fidèles ne vaut rien. Qu’un « Te Deum » et un « Veni Creator » y résonnent en fin d'année ne compte pas ? En sus des Laudes et de l'office des Vêpres, trois messes y sont célébrées chaque jour, et cinq le dimanche. N'est-ce pas signe que la nef de Paris est réel lieu de culte vivant à l'instar d'autres grands édifices catholiques ? Les fidèles n’y vont-ils pour prier ? On doit les chasser au motif que l'édifice est trop connu pour servir au culte ? Son propos est véritablement étonnant. Doit-on pousser le visiteur à ne voir en ce lieu, où les pierres, statues et vitraux manifestent la chrétienté, qu’un peu d’Histoire ? Histoire dont le touriste se fiche souvent éperdument, comme celle de Versailles. Imagine-t-il, demain, des cérémonies théâtralisées ou reconstituées comme on joue les fêtes du Roi-Soleil ailleurs ? Que l’on me permette d'interroger ce grand historien : si la messe est la réactualisation du sacrifice du Christ, que serait une reconstitution de la réactualisation ?
    Croit-il sérieusement que les gens auraient goût à de tels spectacles qui ne sont beaux et salvifiques de la beauté du Ciel que quand l’action liturgique y est authentique ? Même au château de Versailles la chapelle royale demeure lieu sacré ; la messe y trouve place véritablement ! Vouloir ou ne serait-ce qu’envisager de désacraliser Notre-Dame, ce serait, en quelque sorte, découronner la Vierge Marie et assassiner le peuple chrétien. Retirer ce lieu aux fidèles qui subsistent, c’est nier leur existence et leur foi. Église des cavernes deviendrions-nous. Des catacombes et des bois de la Vendée…
    Nous ne pouvons accepter que ces pierres vivantes autant qu'enseignantes et catéchétiques soient réduites à celles de Khéops. Dieu demeure ! André Frossard en témoigna si grandement.
    On aurait envie d’inviter l’historien à lire les propos de Mgr Aupetit publiés le même jour dans La Croix : « Quelle cathédrale pour le XXIe siècle ? Celle qu’elle a toujours été, ce pour quoi elle a été bâtie. Qu’elle demeure fidèle à ce qu’elle est, ou elle perdra son âme. La cathédrale est maison de prière pour tous les peuples, et l’évêque y siège en serviteur de l’unité des hommes. Une unité qui nous constitue comme un peuple, non un tourisme de masse fait pour la culture du divertissement et l’empire de la consommation. La culture n’est en aucun cas un rempart contre la barbarie. Notre-Dame est le miroir du cosmos et le reflet du Ciel. »
    Oui, bien regrettable tribune ! Vraiment on ne comprend que cet éminent professeur s'associe peu ou prou aux 'désacralisateurs' et autres coupeurs de têtes.
    Bertrand du Boullay
    On trouvera la tribune du Pr Pastoureau sur le site de La Croix

  • Dévoilement explicite des intentions de Georges SOROS

    IFN (International Family News) nous informe d’une tribune publiée par openDemocracy (ONG financée pas G.Soros), laquelle invitait le 25 mars 2020 à mettre fin à la famille dans une tribune dont on nous permettra de rire, ou pas.
    Selon l’auteur, Mme. Lewis, la crise du Coronavirus et l’appel au confinement sont sources de dangers. Non pas de privation de liberté de circuler qu’elle ne prône que pour les migrants, pacte de Marrakech oblige, mais de la vie de famille qui se verrait renforcée par ce temps. Et s’il est vrai que celle-ci peut conduire à des violences intra-conjugales Mme Lewis s’inquiète surtout du poids de la domesticité accrue incombant au beau-sexe. D’évidence, que Monsieur en profite pour réaliser tout ce que sa femme lui demandait de faire depuis longtemps et qu’il s’obstinait à remettre au lendemain, ne lui vient pas à l’idée. Non plus que la voyant davantage s’activer il lui passe par la tête de l’aider un peu plus. Quant aux enfants travaillant sous le regard de parents plus présents, le bénéfice échappait à l’alerte féministe. Ne publia-t-elle pas en août 2019 un ouvrage dont le titre indique la pensée de la dame : Full Surrogacy Now : Feminism Against Family ! La même dut oublier de penser quand elle apporte son soutien aux luttes des mères porteuses ; en effet quoi de plus contraignant que la grossesse ? Aux hommes de s’y mettre un peu, n’est-ce pas ? À moins que la gestation in vitro ne soit son vrai désir. On n’a pas encore inventé la machine…
    Outre ce danger, S.Lewis note que ce temps d’épreuve vit naître de belles solidarités. Ainsi put-on donner des « kits d’injection aux héroïnomanes péripatéticiennes » (1) On cherche un peu… mais d’autres dangers gravissimes nous sont signalés : les familles pourraient retrouver une sorte de romantisation de la vie en couple et de la parentalité (2). On a connu plus grave… Moi qui croyais que les orphelins de père et mère devaient être perçus comme victimes…
    Notre amie souligne aussi combien la crise du Covid-19 aura montré que certaines structures de vie sont incompatibles avec la dignité humaine. Si l’on peut lui donner raison au sujet des camps de migrants elle englobe dans son jugement les prisons et maisons de retraites. Pour les remplacer par quoi ? On croit deviner pour les prisons, mais le reste… Les conjectures sont lieu de perdition. Pour openDemocracy l’individu n’est essentiel que s’il contribue au collectif. Sa famille, sa propriété privée ? Elles ne servent à rien. Et l’État n’a de sens que s’il est mondial. Cela ne rappelle rien à personne ?
    L’on doit en venir à sa troisième argumentation : Le temps du coronavirus nous 'genrifie', nous nationalise et nous racialise. Rien moins que cela ! Un tel danger, voir le modèle si nul (3) de la famille nucléaire se ressourcer, est gravissime ! Tenez, je suis sûr qu’on verra naître plein de bébés corona à Noël. Dieu, quelle horreur ! S.Lewis pense que nous méritons mieux que la famille, et ce temps du confinement est une opportunité pour l’abolir (4). Comme l’esclavage, je suppose ? Ben oui ! Est un esclavage de vivre libre selon le modèle familial que choisit 99,99% de l’humanité. Les c… ils ne comprennent donc rien à rien ces gens normaux.
    Mais notre sage conseil ne conclut-elle pas en espérant que cette crise soit une chance pour que se développe la lutte des familles contre la famille, des vraies maisons contre le home sweet-home (5) ? Quels seraient ces modèles de vraies demeures ? On attend les précisions.
    En attendant, rarement l'on vit tel dévoilement des visées de G. Soros !
    On crierait : Familles, je vous aime ! Ou : Osez le féminisme… Celui de Gabrielle !
    Bertrand du Boullay
    (1) « mutual aid has also proliferated: […] safe injection kits for sex workers »
    (2) « mystification of the couple-form; the romanticisation of kinship »
    (3) « the private family qua mode of social reproduction still, frankly, sucks »
    (4) « We deserve better than the family. And the time of corona is an excellent time to practice abolishing it. »
    (5) « I would only posit with some certainty that, in 2020, the dialectic of families against the family, of real homes against the home, shall intensify. »
    Sources :