Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grève ou manifestation vs démissionn ou dissolution ou retrait

Sur les grèves : en l'occurence elles n'ont rien de légitime. Dire le contraire c'est admettre (accepter) avec la gauche que ce mode d'action puisse être employé quand on conteste une réforme politique décidée par un gouvernement. La grève s'adresse au patronat et aux actionnaires. Ceux-ci sont-ils décisionnaires dans la loi de réforme de l'âge de la retraite ? Nullement ! Ainsi, les entreprises se trouvent subir une grève sur laquelle elles n'ont aucun pouvoir. Admettons qu'il y a là quelque bizarrerie très française, pour ne pas dire quelque ...gaucherie très Nupesienne.

Sur les blocages : Il n'y a rien là que l'habituel comportement de la gauche. Celle qui refuse que l'on pense autrement qu'elle. Ainsi comme on bloque les entreprises quand on fait grève, on va bloquer les boulevards, demain les ports, les gares et les aéroports. La minorité à gauche a toujours agi ainsi. Rien de très nouveau. On peut (on doit) le regretter et le condamner, mais rien n'y fera : la gauche est la gauche, non républicaine, non démocratique. S'en plaindrait-on, qu'il ne fallait pas voter pour elle en 2022.

Sur la légitimité de la contestation :

Quand le pouvoir n'a pas le cran de dire que Mitterrand a fait miroiter un mirage aux alouettes...

Quand le pouvoir n'a le crédit qu'apporterait de dire qu'il modifiera aussi les systèmes les plus scandaleux qui soient, tel celui du Sénat...

Quand, pour amadouer, le pouvoir baragouine un système général à 1200€ qui ne concernera finalement personne...

Quand le pouvoir se fout du peuple à ce point, la révolte est légitime ! Celle-ci, populaire et de gauche, succède à celle de la droite (les gilets-jaunes). Et si la nôtre, celle de 2013, fut éteinte à coup de lacrimos, celle-ci ne cessera, car la gauche n'a jamais accepté d'avoir tort. Le numéro de mauvais acteur du grand débat ne satisferait plus personne, tant la colère est grande.

Sur le 49.3 : Si la trahison de Lisbonne est le seul déni démocratique de la V ème république, il demeure la morale au dessus de la démocratie. Ne pas la respecter laisse des traces profondes dans le cœur des gens : ainsi la faute de l'auto-amnistie que vota le parlement en 1993 (si ma mémoire est bonne). Ces fautes sont tout autant détestables qu'un déni de démocratie : il en vient une désaffection du peuple pour ses institutions et, avant tout, pour le système électoral. Les politiques deviennent de moins en moins crédibles. Il est temps de virer toute cette engeance !

Éviter une révolution qui n'ose dire son nom ne se pourrait que par un gigantesque Grenelle qui remettrait à plat non seulement le système des retraites, mais aussi celui des rémunérations. Aussi par une Loi qui engagerait l'État à suivre ou répondre aux recommandations de la Cour des comptes et celles des commissions d'enquêtes contre la fraude sociale et fiscale, afin qu'enfin les Français sachent pourquoi ils paient toujours plus d'impôts pour des services toujours plus réduits des fonctions publiques.

Portons au pouvoir un homme qui accepterait de ne pas transiger avec la vérité ! Vive Z !

Bertrand du Boullay

 

Ps/ Macron doit choisir entre démission, dissolution ou retrait. On n'est pas parti pour, lui qui propose de recevoir l'intersyndicale sauf pour parler des retraites ! Se moquer du monde, il y excelle.

Les commentaires sont fermés.