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  • LE PRIVILÈGE D'ÊTRE NÉ BLANC ET EN EUROPE


    Qu’a dit Elisabeth Moreno ?

    Dieu, quel vacarme ! Notre pauvre ministre se voit traitée de tous les noms pour avoir osé évoquer le privilège constitué par notre naissance d’homme blanc et européen.


    Ainsi Madame le ministre voit comme un privilège le fait d’être né blanc. Mon Dieu quelle horreur ! D’évidence ceux qui s’en offusquent, considèrent que naître à Haïti, au Sri-Lanka, au fin fond du Nigéria ou du Sahel, ces contrées surexploités par les pétroliers et diverses grandes fortunes françaises, ces contrées en proie à la violence d’un Islam autrement plus dangereux là-bas qu’en Europe… Bref, d’évidence nos bons amis voient le sort de ces habitants comme aussi enviable que le leur ou celui de leur famille. Tout cela est bien clair, et si vrai…


    Allons ! Un peu de sérieux... La misère d’Haïti est-elle de même niveau que dans les régions les plus reculées de France ? Qui oserait l’affirmer ? Les violences, les viols et les rapts de jeunes gens sont-ils, chez nous, de même nature que chez les Yézidis ou de même ampleur qu’au Nigéria ? On pourrait à l’infini comparer sérieusement toutes ces différences. C’est trop facile. Et inutile. Chacun les sait, chacun en est conscient.


    Alors, oui… E.Moreno a repris l’expression ‘privilège d’être né blanc en Europe’ ? Dois-je la lui reprocher ? Dois-je, de surcroit, éduquer mes enfants et petits-enfants en leur disant qu’ils n’ont vraiment pas de chance d’être né ici et de mes gènes ? Dois-je leur dire que toute leur vie sera négativement marquée par leur origine ? Que tôt ou tard on les déconsidèrera de par leur couleur de peau ? Qu’ils vivront dans la misère et n’auront qu’un espoir : émigrer au Cap-Vert ? Ce pays de cocagne au si riche patrimoine culturel et religieux. Ou dans ces pays de liberté religieuse si désirable, tel celui des Saoud ?


    Oui, j’éduque les miens en leur rappelant que j’ai - et qu’ils ont - bien de la chance d’être catholique et Français, nés de France et vivant en France.


    Ainsi que Elisabeth Moreno le rappelait - et c’est bien l’essentiel ! - je n’ai nulle culpabilité à leur donner de cet état, mais le devoir de leur dire qu’ils peuvent remercier le Ciel de leur naissance, et qu’ils doivent transmettre à leur tour le si riche patrimoine au sein duquel ils vivent.


    Car des privilèges, il en est divers : Si le Prince m’en accorde un en raison de ma conduite, je l’ai mérité. Mais quand il n’est que le hasard d’une naissance qui favorise la vie dans des conditions plus douces et plus riches que d’autres, quel est mon mérite ? Aucun. Alors, oui, le privilège d’être né blanc et en Europe existe bien. Madame Moreno n’a pas exprimé autre chose, quoique le prétendent certains.


    Fût-t-il d’un gouvernement pour lequel nous n’avons que mépris, faut-il hurler comme la presse adverse dès qu’un ministre énonce un mot ou l’analyser honnêtement, voire avec un soupçon de finesse ?

  • Virer Marine de l'Élysée



    Tout de même… Chacun s’est bien sûr trompé lors de la dernière présidentielle. Les uns ont rejeté celui qui leur apparaissait bien artificiel comparé à Fillon, les autres se dirent que Marine Le Pen ne parviendrait jamais à l’Elysée, entachée qu’elle était par le nom qu’elle portait. Ils partirent à la pêche ou aux pâquerettes ce maudit jour de mai 2017. Et depuis nous en subissons les conséquences !

    Mais tout de même ! Doit-on attendre 2022 pour la virer de l’Elysée ? Sérieusement ? On eut l’épisode des gilets-jaunes. On vit sa morgue et le mépris des gens de droite pour les pauvres. En digne fille, elle n’hésita pas le moins du monde à employer des méthodes chères au cœur de son paternel. Fît charger la police, et lui donna ordre de ne pas faire de quartier : ‘Visez le visage des manifestants ! Ils se souviendront de ce qu’il en coûte de se rebeller dans une république de l’Ordre.’

    Vînt l’épisode du Covid. Comment ne pas voir l’incompétence de l’administration ministérielle qu’elle avait mise en place ! Des mensonges officiels et revendiqués de son porte-parole et de ses conseillers scientifiques au sujet des masques au sinistre épisode de l’interdiction de la chloroquine, la dame de l’Elysée confirma bien dans l’esprit de chacun qu’elle ne pouvait pas s’appuyer sur un entourage de grands serviteurs de l’Etat. Truquant les statistiques plus qu’Hollande n’osa le faire de la pétition LMPT contre le mariage pour tous, elle inventa un ‘état d’urgence sanitaire’ qui n’existait pas dans la constitution et se permit d’injoncter à chacun de rester chez soi ! On vous l’avait pourtant bien dit que Marine au pouvoir c’était la ruine de l’économie ! On a vu, sans surprise, la privation des libertés chères au cœur des Français !

    Elle se permit ensuite d’interdire la célébration du culte. Du jamais vu, cela ! Mécréante, va… Elle nous a reconfiné en cet automne sans la moindre vergogne, multipliant les mesures toutes plus sottes les unes que les autres, en fermant certains commerces mais pas les grandes enseignes vendant les mêmes produits, elles se permit de s’introduire dans notre vie privée en déterminant ce qui nous serait essentiel. Nous sommes passés à deux doigts des tickets de rationnement. Faut croire qu’elle garde cette ultime mesure pour l’an prochain. Elle fit pleuvoir les amendes sur ceux qui osèrent braver la police.

    Elle veut en venir maintenant au fichage des citoyens selon leurs opinions politiques, religieuses et leur état de santé. Le bouquet ! Quels crétins ces électeurs de ne pas nous avoir écoutés ! On vous avait pourtant averti depuis des dizaines d’années que le FN au pouvoir, ça allait être la mise en place d’un état policier… Elle propose de piquer les uns et les autres avec un vaccin fabriqué à la va-comme-je-te-pousse. Pas la moindre étude sérieuse. Tenez, je suis sûr que sous peu, elle fera enfermer dans des hôtels dignes des baraquements nazis, ceux qui refuseront de se faire tester ou sont malades et veulent rester chez eux. Des Nazis, vous avait-on dit !

    Oui, vraiment ! Il est temps que le président du sénat et les leaders de l’opposition aille exiger de Madame Le Pen qu’elle leur remette sa démission. Bon débarras ! Sinon elle sera bien capable de repousser aux calendes grecques les élections au prétexte d’une crise dont tout démontre son incapacité à la résoudre. Et cette fois, chers amis, votez avec intelligence pour des partis de gouvernement. Fini les aventures dont vous aviez été pourtant avertis !

    Joyeux Noël malgré tout !


  • Jusqu'où la bêtise et l'abrutissement humains ?


    On croit parfois, sinon souvent, toucher le fond. Mais la bêtise humaine est probablement aussi grande que l’infini et la beauté de l’amour.
    On eut, au début de l’hiver dernier et malgré les premiers signalements, l’affaire des aéroports qu’on laissait ouverts à tous vents et tous passagers, venaient-ils de Chine. On se dit que les gouvernants demeuraient ancrés dans leur crédo apatriotique… Et nous n’y prêtions pas plus d’attention car, les concernant, l’espérance de mesures de bon sens ne nous avait guère habités. Le mur entre les politiques et le patriotisme était resté solide en 2017.
    On eut le confinement et cette superbe invention de l’attestation auto-déclarative, pour ‘la’ sortie quotidienne. Attester signifie témoigner - testantur, testimonium, etc. En bon français on dirait plutôt 'je déclare', 'je certifie'... Que ne l’ont-ils appelée tout simplement ‘déclaration’ ! Et encore… Une sortie unique, durant une heure, exiger de chacun qu’il l’établisse, tout cela n’avait sens puisque l’état ne les pouvait contrôler. Tout le monde en fit ‘autant qu’il en était besoin’ ; chaque jour. De l’injonction gouvernementale nous nous fichions bien plus qu’ils ne nous fichaient.
    On eut les stocks de masques soi-disant disponibles mais restant introuvables. Nous nous dîmes : ‘Soit ! Peu sortir, fréquenter moins de monde est prudente attitude, faisons-le.’ Par précaution chacun confectionna un masque de quelque vieux bout d’étoffe. Mais à quoi bon ce bout de papier raturé, gommé, re-rempli ou modifié par lequel je devais attester de moi-même ? Un peu comme si je disais 'Allo…' Pas plus d’importance… J’avais envie de dire ‘Je suis’, mais la réplique était déjà prise. J’affirmai donc en ce papier que j’étais là, là où les gens d’armes me voyaient bien être. Je songeais dès lors à répliquer à la Devos : « Non monsieur le gendarme, je ne suis pas là comme vous le prétendez, je suis ici. Et puisque je suis là c’est que je ne suis pas ici. D’ailleurs si je n’y étais pas c’est que je serais ailleurs. Là-bas sans doute. Mon attestation, dites-vous ? Mais comment voulez-vous que j’atteste de mon existence ? Vous me voyez, vous me palpez ; cela devrait suffire ? Suis-je sorti depuis moins d’une heure ? Je n’ai de montre. Montrez-moi la vôtre, voulez-vous ? Je vous dirais alors à quelle heure suis-je parti d’ailleurs, vous savez… Là où je ne suis pas. Mais j’y fus. Voudriez-vous aller me voir ailleurs, ou y trouver quelqu’un d’autre ? Etc. » La conscience de mon esprit rebelle ne se heurtait heureusement au moindre poulaga et je pus aller et venir à ma guise.
    Mais ces gens-là commençaient de nous enquiquiner. Un peu... Beaucoup, même ! L’habitude et la bonne volonté de se soumettre aux démarches administratives en prit en coup…
    On eut ensuite Sibeth, nous expliquant que des masques on ne saurait se servir sans apprentissage… Et qu’ils étaient quasi inutiles… Là, ce fut un coup. Un coup sur le crédit donné à la parole des autorités sanitaires… ‘Les masques seraient inutiles ! Comment le croire ? Impossible. Ils n’en ont pas ces imprévoyants. Mais bien sûr cela est utile !’ Sonnait dès lors la fin de notre foi en la médecine, en la science ! Ou du moins en ceux chargés de la dire… Terrible brisure ! Terrible coup…
    On eut aussi Madame Van Der Leyden expliquant aux européens – vidéo à l’appui – comment se laver les mains. Pourtant les petiots ne sont les habitués des chaines YouTube de Bruxelles. Sauf ceux qui suivent l’enseignement de Molenbeek à distance, bien sûr.
    On eut l’affaire de l’hydroxycholoroquine que l’on réputait néfaste pour la santé, puis celle du véritable grand-test européen des molécules disponibles ; il devint franco-français et tourna en eau de boudin. On eut celle du Lancet. Etc. La défiance envers la parole scientifique et sanitaire décrût encore…
    On eut cette longue préparation d’un déconfinement dont le responsable devînt premier ministre, pour nous reconfiner un peu plus tard… Quel exploit ! Quelle science ou quel art dans sa laborieuse besogne. Mais nous l’avons accepté : ‘C’est l’état qui le mande !’
    On eut les frontières ouvertes sans le moindre test durant l’été. On se dit que le courage de mesures de bon sens n’émergeait toujours pas…
    On eut ces tests qui négatifs ne nous assurent que nous sommes contaminés, pas plus que positifs ils assureraient que nous le sommes. Va comprendre...
    On eut le stock de Remdesivir acheté à milliards aux labos et qui ne seront probablement pas utilisés. On savait depuis si longtemps que la cupidité et la corruption faisaient parties des marques des puissants, ceux qui gouvernent le monde. Oh ! On s’en offusqua bien un peu… In petto. Car rares furent ceux qui demandèrent des comptes. C’est que l’affaire s’autojustifiait par la vérité scientifique – quoiqu’elle fût tant malmenée auparavant – et les saintes mesures prudentielles relatives à notre santé. On n’allait tout de même pas se plaindre qu’ils mettent fin à leur imprévoyance…
    On eut donc ce reconfinement, bien incompris cette fois ; et l’obligation de porter des masques que le gouvernement déclarait inutiles quelques mois auparavant ; obligation durant que la crise sanitaire nous paraissait moindre qu’au printemps. N’avait-il pas été mis fin au confinement au début de l’été ? Bah… Rien de plus que les atermoiements et valses-hésitations politiciennes, se dit-on.
    Il s'accompagne d'annonces de vaccins qui ni ne nous protègeraient assurément ni n'interdiraient que nous fussions contagieux ! Ah, le beau vaccin !
    Mais vînt cette fois une succession de mesures ministérielles qui nous laissèrent tout de même un peu pantois. Cette prétention des gnomes qui nous gouvernent (sic) et nous chapitrent (resic), de définir l’indispensable de nos vies, tant au plan matériel qu’intellectuel, affectif ou spirituel. Ces ‘ridiculoseries’ (ridiculosités, si vous préférez) des commerces spécialisés fermés durant que d’autres étaient ouverts et vendaient les mêmes produits…
    On croyait avoir senti là le coup de grâce, d’autant que les églises furent à nouveau fermées. Mais il en apparut un qui fut d’un plus insondable abime de perplexité. Cette monstruosité ! 30 personnes… Une limite encore plus absurde que celle appliquée aux stades de foot. Un abêtissement définitif de la parole publique, dans laquelle ‘ils’ s’enferrèrent. Nous sommes gouvernés par des gens qui ignorent la proportionnelle – cela, on le savait –, mais qu’ils ignorent la règle de trois… Nous ne l’imaginions pas. Une mesure hors de proportion ! Et c’est peu de chose que de le dire…
    Las ! La liste n’était close…