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Les motifs de l'abstention



Doit-on les voir dans l'attitude d'un cadre des Républicains, Renaud Muselier, ancien ministre de Jacques Chirac ? Avec son ami Estrosi et le J.C. Gaudin, ils avaient réussi à prendre la région PACA à la gauche. Il vient de lancer un appel à voter NUPES contre le RN ? On avait connu L'U.M.P...S, mais il franchit un pas de plus : mieux vaut un élu communiste ou islamo-gauchiste de LFI à l'Assemblée qu'un "raciste" du RN ! Mieux vaut un admirateur de Staline (ou de Poutine) qu'un amoureux de la France ! Mieux vaut une voilée ou un barbu qu'une Marion...

Mais aussi : Doit-on chercher un motif dans l'attitude de ces présidents qui insultent les citoyens ? Hollande et les sans-dents, Macron et les illettrés ? Ou peut-être dans le désamour de la France, que Macron illustra si bien en piétinant l'art et la culture françaises qu'il n'avait jamais rencontrées ?

L'insulte ad-hominem vexe. Elle renferme sur lui-même celui qui la reçoit. Celle à la France qui fut un des phares du monde, "terre des armes, des arts et des lois" coupe le candidat de l'enracinement auquel tient l'électeur. Le programme de qui se réclame du pire régime qui fut, le communisme, comme celui de la pire civilisation que le monde ait connue, l'islam, écartait les braves gens auxquels il restait une certaine connaissance historique.  Celui d'un macroniste qui méprise ce qui fit et ce que fût la France devient un obstacle dirimant pour tout un peuple soucieux de perpétuer et transmettre. Celui d'un Muselier de même, lui qui par son choix renie le passé de son parti (dont un certain Thierry Mariani était membre) et même les avis de feu son grand-père, l'amiral Émile Muselier (libérateur de St Pierre et Miquelon), qui s'opposait aux conflits entre Français, Vychistes ou Gaullistes (Jean-Paul Eyrard in Revue historique des Armées - 2013).

Les retournements de veste n'ont jamais entraîné une hausse de la participation électorale. Pas plus que les changements de cap une fois que l'on est au pouvoir : Sarkozy et l'ouverture, Macron élu par la gauche mais nommant des ministres de (fausse) droite, etc.

Et puis, car il faut bien le dire, ce mépris pour le peuple dont Macron et d'autres font montre, n'est-il pas la marque des années 2000 ? Là  où Mitterrand recula en 1984 devant les manifs pour l'École libre, Hollande fit gazer celles, pas moindres ! de LMPT en 2013. Là où De Gaulle se retira en 1979 après le référendum sur la régionalisation,  Sarkozy-Chirac adoptèrent le traité de Lisbonne malgré le Niet de celui de 2005. Là où l'on eut des Grenelle en 1968 avec les syndicats, on eut les péroraisons de Macron devant les Gilets-jaunes.

Pire ! Quand les plus hauts représentants de l'État se comportent ainsi, ils enseignent leurs soutiens à agir de même. Ainsi de simples députés comme Élise Fajgeles ignorent jusqu'où montant du Smic (cf. Cnews Morandini), d'autres reçurent la consigne par le 1er ministre de ne pas parler aux Gilets-jaunes (cf. Schiappa, Davet-Lhomme).

L'homme insulté se détourne, sa France n'est pas la leur. Sartre - pour une fois -  avait-il raison ? "Élections, piège à c..." Citons Coluche : "Si voter changeait quelque chose il y a longtemps que ce serait interdit." 

2023 verra-t-il les Gilets-jaunes revenir, de rouge colère vêtus ?

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