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Evidemment Poutine se conduit de façon très dangereuse ! Evidemment…

Evidemment Poutine se conduit de façon très dangereuse ! Evidemment…

Evidemment nous sommes plus ou moins solidaires des Ukrainiens. ‘Plus ou moins’ car si nous organisons un accueil des réfugiés et collectons argent et médicaments, nous ne les aidons par le biais de l’UE qu’en leur fournissant des armes, sans envoyer pour autant de contingent sur le front.

Cependant un sentiment étrange nous envahit. Est-il celui d’une trahison d’une civilisation Russe que nous avons aimée et aimerons encore ? Je ne le crois pas. La France toute entière ne le croit pas, et ne veut voir en la Russie – fût-elle incarnée par un leader comme Poutine – un véritable ennemi qui nous menace, et face auquel nous devrions nous préparer à faire la guerre. La seule chose qui nous presse et nous obsède est que cessent ces combats.

Mais si nous nous refusons encore à voir l’attitude du nouveau Tsar comme une trahison, sentiment du dépit amoureux qui peut saisir chacun, c’est que nous ne voulons pas voir l’actualité terrible à l’aune de ces seuls combats mais à celle de l’Histoire récente.

Que firent les USA au lendemain de la 2nde guerre mondiale ? Ils financèrent la reconstruction de l’Europe, à commencer par l’Allemagne. Ils veillèrent à ce qu’au sein de ce pays ne puissent renaître le moindre sentiment de pangermanisme et bien sûr ne nazisme. Des lois furent votées en ce sens. Puis, et cette suite est essentielle… Puis il y eut les rencontres : Adenauer et De Gaulle. Kohl et Mitterrand !

Où furent-elles les semblables attitudes quand Gorbatchev, Eltsine ou Poutine devinrent les leaders de la Russie post-communiste ? Pourquoi n’eurent-elles lieu ? … Chercha-t-on véritablement la Paix ? Les liens ? L’amitié entre les peuples ?

 

Ainsi nous pouvons dire que l’Occident était satisfait de la réorganisation de l’Allemagne et que les intérêts financiers dominaient tout. Et que cela permit les rencontres susnommées !

Mais la fin du communisme fut autre. Elle restait, cette Russie. Non occidentale. Non ouverte à l’évolution de la civilisation occidentale. À sa dépravation. Elle restait, voulant retrouver sa fierté, sa liberté, sa religiosité. Son rayonnement artistique et culturel. Et surtout… L’Occident n’avait la maîtrise financière de cette gigantesque contrée…

Alors, ‘on’ fit nôtre la Pologne, la Tchécoslovaquie, etc… On ‘s’occupa’ de ces pays. On les mit sous notre coupe. Sous notre mainmise financière. Economique. Capitalistique… Et rien de cela ne fut possible envers la Russie. À la grande frustration des puissants de ce monde.

On voyait bien l’Ukraine et ses richesses qui étaient là, à nos portes. Mais l’Ukraine… C’est l’Ukraine ! Le berceau de la nation Russe. De sa civilisation. De sa religion. Etc. Alors on préféra terminer la mise sous coupe occidentale des trois mini-états Balte. Au risque d’entrer en conflit direct avec l’ogre de Moscou. Mais ceux-ci étaient somme toute mineurs dans les intérêts de la Russie. Elle laissa faire le coup après y avoir envoyé quelques chars. Puis se retira.

Mais les richesses qui par trop brillaient en Ukraine furent trop tentantes pour l’Occident financier… Et l’on fomenta l’installation d’un régime antirusse ! Un régime qui conserve en son sein des groupuscules néo-nazis… Un régime qui bombarde les siens ! depuis 8 ans dans la région pro-russe du Dombas. Bah… On avait bien fermé les yeux devant les bombardements de l’Arabie Saoudite au Yémen… Devant le sort des Ouighours… On avait déjà découpé la Yougoslavie à la feuille du boucher. Créé un virtuel état au Kosovo en s’acoquinant avec l’un des pires criminels de guerre, Hashim Thaçi… Dès lors, fermer les yeux devant la politique interne de l’Ukraine était peu de chose… Ce beau pays qui avait l’intelligence d’autoriser la GPA et toutes les autres abominations que désirent certains de notre camp…

Mais ces huit ans de guerre finirent par compter en milliers les morts civils.

Et Poutine dit : Enough is enough !

Et nous sommes maintenant dans un conflit classique. Non engagé par notre sang contre les Russes, mais engagé tout de même par nos apports militaires et financiers.

Quelle sera la suite ? Je ne sais.

Mais il me semble que la rapacité de l’Occident financier porte une lourde part de responsabilité. Du moins au regard de l’Histoire.

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