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  • Gabriel Attal : « Nous avons fait le choix de soigner tout le monde » Sic.

    Gabriel Attal : « Nous avons fait le choix de soigner tout le monde » Sic.

    Le choix… Vraiment ? Non cher Gabriel ! Vous n’avez fait qu’appliquer la loi !

    Le choix, dites-vous ? C’est donc qu’un autre était possible ? Imaginable ? Imaginé peut-être, au point où nous en sommes de décérébration de certains.

     

    Doit-on vraiment vous rappeler que soigner est un DEVOIR ! Non un choix ! Le serment d'Hippocrate y oblige les médecins. La loi française et le devoir d’équité oblige le personnel soignant devant le malade ! L'égalité et la fraternité serait-elle devenue des options de libre choix dans votre chère République ? La discrimination serait-elle autorisée ? Vous y allez un peu fort, non ?

     

    Si l’on vous comprend bien : soigner, choisir de soigner tout le monde ne serait plus qu'une gracieuse délicatesse du gouvernement ? Ô ! Merci monsieur le porte-parole. Comme vous êtes bon ! Comme vous êtes aimable ! Vous qui fites le choix de soigner ceux qui abuseraient de leur liberté en refusant de se faire vacciner.

     

    Une question parmi cent : Qu’auriez-vous fait des autres ? Qu’aviez-vous imaginé ? Je sais, je suis très indiscret. Mais ma question ne vient d’un manque excessif de vergogne. Elle vient de ce qu’il me faut avertir les non-vaccinés de ce qui pourraient leur arriver. Vous avez donc réfléchi et finalement choisi, cette fois ! de prendre soin de tous. Encore une fois, je tiens à vous en rendre grâce. Vraiment. Chapeau ! Mais que fut-il imaginé pour les autres ? Les cantonner dans quelques baraquements ? Ca s’est fait… Ca s’est fait dans un pays voisin, et même en France pour les Harkis et des pieds-noirs. À moins que vous n’ayez songé à mettre des rubans travaux devant leur maison ? Leur appartement. Ou des scellés peut-être ? Sinon avec au moins panneau ‘Attention Danger – Zone contaminée’. Non… Dites-moi… Je m’inquiète : Certes vous avez songé à les déchoir de leur citoyenneté, c’était bien le minimum qu’ils dussent subir. Et d’ailleurs vous vous préparez à le faire pour les prochaines élections. Bravo ! Mais encore : Plus de citoyenneté entraine-t-il dans vos brillants esprits plus de nationalité ? Avouez qu’on peut se poser la question.

     

    Ma question très-très-très indiscrète est la suivante : Aviez-vous songé aux charters pour… Bien sûr ce serait plus économique : Avions pleins à l’aller comme au retour – je n’ose dire par qui… Mais ce faisant vous auriez appliqué un grand remplacement que les esprits sains tiennent pour fadaise. CQFD. Devant le risque que la démarche soit ainsi comprise, vous avez reculé. On vous comprend un peu. Grande sagesse en l’Elysée ces temps-ci.


    Une dernière question si vous le permettez : Doit-on disposer d’une preuve de vaccination pour être admis aux urgences ? Pris en charge par le SAMU ? Disposer d’une place en EPHAD ? Vraiment pardon de ma curiosité, mais… On m’a posé la question…

     

    Last but not least : Dites-moi, la PASS – non on ne pensez à mal ni à celui dont… -, je parle de la Permanence d’Accès aux Soins de Santé, la PUMA (Protection Universelle Maladie), la CMU complémentaire, l’ACS (Aide Complémentaire Santé), l’AME, et tutti quanti... restent bien en vigueur ou vous choisissez aussi qui faire prendre en charge par les soignants et les impôts des Français ?


    Vous nous direz… 

  • Les non-vœux de Macron

    N'est pas l'Émmanuel qui veut.
     

    11830 mots pour ne rien souhaiter qui vaille. Et surtout pas des vœux ! 11830 dont 1/3 exactement concernaient le Covid !

    Sont-ce des vœux que de dresser le bilan sanitaire de la France. Etonnant. Mais le thaumaturge qui en fit hier le bilan de santé était content de lui, comme un chef de service dans sa visite matinale auprès de son patient préféré sinon le plus rentable.

    D’usage on dit ‘Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de vos jours’. Nous n’attendions pas cela, ni même ‘Bonne et sainte Anno Domini 2022’. Mais tout de même… Si l’on souhaite un prompt rétablissement à quelque ami dont la santé est chancelante, on se montre discret, laissant au véritable médecin de définir les soins. Mais non ! Cette fois nous eûmes droit à ce bavardage bien inutile, bavardage qui fait l’essentiel de la communication gouvernementale et présidentielle depuis bientôt 2 ans. Deux ans sur cinq… Ce n’est pas rien ! Deux ans consacrés à rien, sinon fournir des masques et des vaccins. Tu parles d’une mission remplie… Au moins cela leur donne-t-il du grain à mal-moudre tous les jours. Mais ces ‘vœux’ auprès du malade, Macron entendait les faire en tant que médecin chef, et c’est bien ce qu’on peut lui reprocher car son rôle est tout autre.

    Son rôle en ce dernier soir de 2021 était-il de faire un bilan de l’action gouvernementale en forme de satisfecit jusqu’à citer, ô merveille des merveilles ! la fin des emballages plastiques ? Ricanons un peu. C’est permis. Mais rions tristement qu’il s’arroge une quelconque amélioration de notre éducation nationale dont les classements Pisa montrent la décrépitude. Rions aussi tristement qu’il vante des mesures visant à une plus grande équité sociale quand le revenu des classes les plus aisées s’est accru de 4,1% durant son quinquennat et que celui des classes moyennes et les plus défavorisées s’est affaissé sous le poids des impôts et des dépenses obligatoires : énergie, alimentation, etc.

    Les gilets-jaunes lui pardonneront-ils les petites phrases ? « Ceux qui ne sont rien », etc. Etc. Accepteront-ils les 40% de son allocution – pardon : de ses vœux ! - consacrés au bilan d’actions dont il s’attribue le mérite ? Cela est peu certain. Il a beau nous refaire le coup de Mauroy et ses voyants au vert, seule une vingtaine de pourcents lui gardent une confiance bien incertaine.

    Quant à nous, chrétiens, nous trouvons outrageant, quoique sa phrase ne signifie strictement rien, qu’il prétende être « du côté de la vie » après avoir prolongé les délais d’avortement et laissé libre-cours aux expériences à base de chimères – au sens propre.

    Nous lui dénions aussi son outrageant sentimentalisme ! Le cœur peut parler, mais on ne peut le feindre. Lui qui ni ne connaît la France ni n’en aime l’Histoire et la culture – souvenons-nous du : « Il n’y a pas de culture française » et de son art français qu’il n’a jamais vu ! -, oser dire que rien ne saura la déraciner de son cœur en même temps qu’il retire le drapeau Français de l’Arc de Triomphe… Quelle farce ! Quelle mauvaise farce. Quel piètre acteur ! Tout sonne faux chez cet homme-là.

    Mais nous sommes bien gouvernés ! Une courte phrase au sujet de l’islamisme et de l’insécurité, 169 mots, 1,4% de son propos était bien là pour nous rassurer de la profonde conscience qu’il a de nos maux… Alors quand il ‘saute comme un cabri en criant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe…’ pendant le reste de son discours ou place le drapeau européen sous l’arc précité, nous pensons aux pécheurs de soles du golfe de Gascogne, aux pécheurs des côtes normandes, aux victimes de l’insécurité, etc.

    Mais rassurez-vous ! Les forces de l’ordre veillent. 95000 hommes mobilisés cette nuit. Normal, n’est-ce pas ? « Nous sommes en guerre… » Mais la vraie n’est pas celle dont il a conscience.