Les chantres des racisés font preuve de racisme envers une femme revendiquée LGBTIQ
Christine, la célebrissime rock-star de Christine and the Queens voulut changer de nom. Mal lui en prit. Coutumière du fait, baptisée Héloïse par ses parents, la star de 3ème sexe avec le groupe Indochine s’était fait connaître sous le nom de la voiture noire qui poursuivait une dame esseulée dans son américaine dans un film célèbre : Christine. Fallait-il voir là un désir de conquête sinon de capture féminine, on ne sait. Peut-être l’association lui déplut-elle, elle qui se fait chantre de l’intersectionalité et autres billevisées. Las ! Elle retînt Rahim comme nouveau de scène. Mon Dieu quelle horreur ! Rahim, autrement Allah, représenté par une femme ! Incarné par une femme ! Une lesbienne qui plus est… C’en était trop.
Pour ma part je lui aurais bien demandé où est l’inclusivité dans un prénom masculin. Si encore elle l’avait écrit Rahim.e, une partie de ses fans l’aurait peut-être soutenue. Je blague… Mais ‘la communauté’, elle, ne blague pas… Elle s’empara de cette très offensante prétention, et la pauvre Héloïse-Christine-Chris-Rahim fut l’objet d’attaques incessantes sur les réseaux sociaux. Au royaume du wokisme et des fanatiques on ne saurait plaisanter avec tout. La donzelle se vit accuser d’appropriation culturelle abusive. De transracialisme, etc. D’intersectionnalité déplacée comme le dit joliment Benjamin Sire dans le Figaro : « Prétendant faire marcher à l'unisson des luttes tout à fait incompatibles entre elles, au prétexte de défendre tous les opprimés et victimes de dominations d'une seule voix, l'intersectionnalité est fondée sur une impossible recherche de pureté morale, qui verra toujours certains de ses militants se faire contester par d'autres s'envisageant plus purs qu'eux. »
Quoiqu’il en soit, il se trouve donc une certaine communauté qui approuve ipso-facto notre héraut pas encore candidat, Z, en soulignant qu’un prénom est un marqueur culturel et parfois religieux ou idéologique. Pour ces gens, le choix de Chris était une évidente provocation envers les pieux de l’islam, il était plus qu’inconvenant de s’arroger le nom au-dessus de tous les noms... Plus que le paradis de Rahim, c’est l’enfer d’Allah qui lui était promis si elle persistait dans sa démarche. La sanction tomba vite. La donzelle dut se démettre de son évidente arrogance et revînt sur sa triple faute. Oui, c’est comme ça dans la wokisme. Faire une triple faute, ça c’est très mal. Première faute, la plus évidente, Héloïse-Christine-Chris-Rahim-.- choisit un prénom musulman, comme ça, sans rien demander à personne, et surtout sans se convertir. Elle qui menstrue du coté L - lire elles - de l’intersection aggrave son cas en choisissant un prénom masculin, et pas le moindre. Pour parachever sa culpabilité qui sauta aux yeux de certains, sa peau est délicatement rosée, presque couleur cuisse de nymphe émue, et non pas des couleurs de la pureté arabique… La transracialisme n’est bon qu’à certaines conditions chez ces gens-là. Du genre ‘À nous les p’tites blanches…’
On peut gloser de ces avatars, car c’en sont ! Mais il nous reste la douce satisfaction de voir Zemmour renforcé dans ses choix, même si le prénom Ahmed est sur les autels depuis que Saint Ahmed le Callygraphe se fit martyriser par les musulmans en 1682. Que n’ai-je dit là…
La pauvre chanteuse qui maintenant se fait appeler « . » dut manquer d’une repentante imagination. Vite un concours pour lui suggérer une terminologie qui la mette mieux en valeur. On trouvera quelques suggestions dans un papier de Marianne.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/benjamin-sire-christine-rahim-et-le-piege-identitaire-20211013