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  • OMS : La santé est un état complet de bien-être physique, social et mental.


    Cette définition de la Santé selon l’OMS : "La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité"

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, depuis 1946, la santé représente« l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ». Cette définition implique la satisfaction de tous les besoins fondamentaux de la personne, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels. Mais cette définition confond les notions de santé et de bien-être.

    L’on saisit dès l’abord combien certains points sont plus que problématiques par cette approche : La santé est en effet ce qui "est" naturellement. Exemple : un œil en bonne santé est un œil qui voit bien ; qui atteint sa "finalité" : voir. La maladie est l'absence de ce bien naturel par suite d'un défaut dans la matière. Cela c'est du bon sens. Ce qu'ajoute la définition pose problème.

    « La santé est un bien-être », c'est à dire un état, un état sensible. Dès lors que veut-on dire ? Santé physique : si je suis aveugle mais me sens bien ainsi suis-je en bonne santé ? Ou si je suis en bonne santé mais me sens mal "dans ma peau" : cela signifie-t-il que je suis malade ?

    Nous voici transporté au transgenre… Précisons cet exemple : un homme veut devenir femme ; dans sa "transformation" physique l'épilation définitive au laser est remboursée par la sécurité sociale, comme si c'était une maladie. Ainsi la santé physique n'est pas ‘en elle-même’ « LA » santé ! Selon les modernistes de l’OMS il faut aussi la santé mentale et sociale pour être en "bonne santé". En l'occurrence cet homme est sans doute en bonne santé : son corps fonctionne bien, mais pas sa tête. Donc il est malade (dans tous les sens du terme…). D'où vient qu'il ne s'agit pas seulement d'absence d'infirmité ou de maladie au sens classique du terme.

    Pour traduire en langage mathématiques : le bien être social / physique / mental sont, pris séparément,  nécessaires pour avoir la santé mais pas suffisants. Pour avoir une relation d'équivalence il faut les 3 pris ENSEMBLE. C’est ce qu’opère l’OMS.

    Le bien être social : Les personnes qui ne l’ont pour diverses raisons seront considérées comme n'étant pas en bonne santé. Il nous sera fait devoir de les aider : par exemple autoriser les gays à se marier.

    Le bien-être mental : Il peut porter à la fois sur la question du handicap mental – il a cause physiologique ; c'est un problème dans la matière –, mais aussi sur le fait de ‘se sentir bien’, d'être heureux. Dès lors le bonheur est vu comme un état ! Or si le bonheur est un état je n'ai rien à faire pour être heureux ! La vertu et son exercice qui relève de l’activité humaine, n'ont plus place comme moyen d'être heureux. Mais selon l’OMS le bonheur n’est qu’un état. Un état subi : je subis mon bien être ou mon mal être et m’en trouve déresponsabilisé.

    D'où vient la victimisation de certaines minorités. Elles subissent leur malheur et pour qu'elles soient heureuses ou en "bonne santé" il faut leur trouver des solutions, comme des médicaments pour quelqu'un de malade. Donc on fait des lois : Il nous est fait devoir de subvenir à ces médications psychiques ou sociétales, comme les marier, leur fournir des drogues, leur permettre d’exalter leur culte et leurs coutumes – l’obligation du jeûne si c’est dans ma religion, la permissivité du viol si c’est dans ma culture, l’inégalité des genres et des sexes si c’est dans mes lois ancestrales. Nulle société, nul état, nulle loi ne saurait s’opposer à cela qui m’est désir.

    Mais également celle de majorités… Je me sens mal en vivant dans une contrée où je suis né : la société a le devoir de m’autoriser quoiqu’il en coûte de migrer. Elle ne saurait s’y opposer.


    Dans la perspective transhumaniste on retrouvera cette déresponsabilisation : Le complet bien être ne peut pas être atteint car il y a la mort qui n’est de la nature telle qu’ils la conçoivent. D'où naît désir de la repousser voire de la vaincre. Mais dès à présent la GPA en est le fruit : Il n’est dans mon désir de vivre la maternité et d’en subir les effets physiologiques ; d’autres dames acceptent de porter des enfants qui ne viennent de leurs gamètes. De leurs ovules. Et hop la GPA devient le droit qui me prémunit du mal-être que je ressentirais à être enceinte. Ou bien : Admettons pour l’exemple que je sois en bonne santé mais je ne vois pas en infrarouge et cela m'est très difficile à vivre. Le transhumanisme devient le droit que doit pourvoir la société envers moi. Voir n'est plus une finalité intrinsèque, la nature n'a plus de finalité intrinsèque. Par voie de conséquence et de principe  de cette idéologie : la finalité de la nature n'est plus inhérente à la nature même des choses (un arbre pousse c'est bien, c'est normal, il est en bonne "santé"). La finalité est celle que nous décidons de donner aux choses. Si je ne veux pas que mes yeux voient normalement mais que je veux qu'ils voient en infra rouge allons y !

    Le dernier des drames que je veux aborder est celui de la temporalité du mal-être. Et des conséquences à s’en préoccuper. Je veux aujourd’hui être femme, le voudrais-je encore demain quand on m’aurait définitivement ôté les parties ? Un autre exemple récent marquait récemment l’actualité. Paralysé des membres inférieurs j’aurais accepté que l’on m’euthanasiât. Comment aurais-je mort la joie de vivre encore qui m’anime plusieurs dizaines d’années après ?

    Combat du mal-être temporel négateur de ma capacité versus nature du réel créé.